La Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes (BMCRF) a saisi entre autres, en 2019, environ huit mille bouteilles de liqueur frelatée et plus de six millions de liqueur en sachets plastiques au Burkina, a affirmé jeudi, le ministre en charge du Commerce Harouna Kaboré.

Selon le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat(MICA), Harouna Kaboré, la lutte contre la fraude et le contrôle des prix des produits se sont accentués en 2019 avec l’opérationnalisation de la Brigade mobile de contrôle économique et de la répression des fraudes(BMCRF).

D’après M.Kaboré, plus de 6 millions de liqueur en sachets plastiques et environ 8000 bouteilles de liqueur frelatée ont été saisis au cours de l’année écoulée au Burkina Faso avec l’aide de la BMCRF.

Le ministre en charge du Commerce était jeudi à Ouagadougou, face aux journalistes pour un exercice de redevabilité au titre de l’année 2019.

D’après lui, la BMCRF a saisi également 17 000 tonnes de sucre, 319 produits périmés, 109 072 bidons d’huiles alimentaires importés de façon irrégulière.

Il a relevé l’importation irrégulière de 24 000 pneus des engins à deux roues, de 63 tonnes de farine de blé, de 903 cartons de cigarettes soit 45 150 cartouches et l’exportation irrégulière de 405 tonnes de sésame.

Le ministre a précisé que la répression vise à protéger l’économie nationale afin d’assurer un climat « prospère » au développement d’un secteur compétitif, dynamique et créateur de richesse.

« Dans le cadre du contrôle de la concurrence dont l’objectif est d’assurer la transparence du marché, la concurrence saine et louable est de contribuer au bien-être des consommateurs », a-t-il soutenu.

Harouna Kaboré a expliqué 8320 opérateurs économiques ont été contrôlés dans le secteur du commerce et de l’industrie

« Nous sommes passés de 11000 opérateurs contrôlés en 2018 à 8320 en 2019 et cela s’explique par le fait que la BMCRF a mis l’accent en 2019 sur les importateurs, les industriels et les grossistes afin de lutter efficacement contre les pratiques illicites », a -t-il poursuivi

M. Kaboré a signalé entre autres la fermeture de 23 unités de production d’eaux préemballées, de 10 unités de production d’huiles alimentaires et de 2 unités de production d’alcool pour non-respect des cahier de charges ou non-respect de la réglementation en vigueur

Il a enfin mentionné l’instauration d’une météo des prix des produits et la sensibilisation de 16 800 opérateurs sur la réglementation économique au Burkina.

Agence d’information du Burkina