Le décès à Laye d’une élève, attribué à un viol, a provoqué lundi, la colère des populations qui pointent du doigt, les pensionnaires du Centre de Laye pour mineurs en conflit avec la loi.

Le corps sans vie d’une élève de la classe de 5e au Collège d’enseignement général de Tampelga, a été retrouvé lundi soir, à quelques pas du Centre de Laye pour mineurs en conflit avec la loi, a appris l’AIB mardi, lors de l’enterrement de la jeune fille de 17ans.

L’élève s’était rendu près du Centre pour s’approvisionner en eau avec sa tante, après les cours de l’après-midi du lundi.
Elle aurait été d’abord violée puis étranglée, quand elle est repartie avec une charrette pour chercher les bidons d’eau restants.

L’infirmier-major du centre de santé de Laye, Malawé Coulibaly qui a fait le constat, s’est refusé à tout commentaire, demandant à l’AIB de se référer à ses supérieurs hiérarchiques.
La défunte a été inhumée mardi matin, à quelques 30 mètres du présumé lieu de son agression, a constaté un journaliste de l’AIB.

Lundi dans la soirée, des populations étaient sur le point de saccager le Centre de Laye pour mineurs en conflit avec la loi, accusant ses pensionnaires de vols, d’agressions et de casses de boutiques à répétition dans la localité.
Les plaignants ont été dissuadés par les forces de l’ordre et les autorités locales.
Le Centre de Laye (35km au Nord de Ouagadougou) pour mineurs en conflit avec la loi, créé en 2004, fournit à ses admis, une éducation civique, une formation aux métiers et un appui psychologique pour favoriser leur réinsertion sociale.

AIB