Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Ahmed Newton Barry a reçu ce jeudi 30 avril une délégation de l’opposition politique burkinabè conduite par Zéphirin Diabré. L’opposition politique burkinabè s’est entretenue avec la CENI sur les préparatifs des échéances électorales de 2020

Le chef de file de l’opposition politique, Zéphirin Diabré a conduit hier 30 avril une délégation chez le président de la Commission électorale indépendante (CENI) avec qui il a échangé sur la reprise du processus d’enrôlement biométrique en vue des échéances électorales du 22 novembre prochain. Une rencontre qui intervient une semaine après que la majorité présidentielle et le CFOP aient eu une concertation à Kosyam avec le président du Faso.
"Lors de nos précédentes rencontres, nous avons convenu que la CENI et ses équipes puissent à nouveau se déployer sur le terrain dès les premiers jours du mois de mai et reprendre les opérations d’enrôlement", a expliqué le chef de file de l’opposition politique.
Le président de la CENI, Ahmed Newton Barry a informé ses interlocuteurs que l’institution qu’il préside travaille sans repos à être opérationnelle dès le mois de mai. Il a toutefois rappelé que les opérations d’enrôlement avait été suspendues suite à un décret pris par le premier ministre et qu’il appartenait au chef du gouvernement de signer un autre décret pour que la CENI se redéploie sur le terrain. "A l’heure actuelle, en dehors de ce problème légal, rien n’empêche les élections de se tenir à la bonne date", a t-il rassuré ses interlocuteurs.
Le chef de file de l’opposition s’est engagé à interpeller qui de droit afin que l’obstacle juridique soit levé le plus tôt possible. Il a confié avoir obtenu des garanties sur la bonne conduite des opérations d’enrôlement surtout dans le contexte sanitaire marquée par la pandémie du COVID-19.
Sur la sécurité, autre préoccupation exprimée par le CFOP, le président de la CENI a rassuré également qu’elle conduira les opérations avec prudence et évitera les zones où la sécurité des agents recenseurs n’est pas garantie.
Les deux parties ont aussi évoqué les conditions de transparence du double scrutin du 22 novembre prochain et des mesures à prendre afin que tous les Burkinabè qui le souhaitent puissent disposer des documents de votation et qu’ils accomplissent leur devoir citoyen en toute liberté.

Saaniayouor KPODA
Kaceto.net