Le Gouvernement jeunesse Burkina a organisé un concours de débat d’art oratoire entre les associations des communautés étrangères installées au Burkina. Placée sous le parrainage du ministère de l’Intégration africaine et des burkinabè de l’extérieur, Paul Robert Tiendrebéogo, cette compétition a pour but de favoriser une parfaite intégration des étrangers vivant au Burkina Faso, mais aussi de faciliter les relations entre les jeunes d’Afrique et la découverte de nouvelles cultures

La compétition s’est déroulée le 5 juillet 2020 à l’Institut supérieur de technologies, en présence du secrétaire général du ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur (MIABE), François d’Assise Ouédraogo.
"Jeunesse associative africaine : quelles contributions pour la paix dans ton pays ?", c’est sous ce thème que s’est tenue la première édition du concours de débat d’art oratoire entre les différentes associations intitulé "La Flamme Olympique Des Débats et d’Art Oratoire" (FODAO). Selon Hema Aurélie Compaoré, présidente du comité d’organisation de la FODAO, ce concours a été initié par le Gouvernement Jeunesse Burkina pour permettre aux jeunes de s’exprimer autour des sujets d’actualité qui concernent le développement du pays et la paix .

"Nous avons invité le ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur à prendre part à ce concours parce que nous nous sommes dit que l’intégration africaine ne doit pas passer seulement par les gouvernants, mais aussi par nous, jeunes. En organisant une telle activité, nous créons une tribune pour nous faire connaître et découvrir les opportunités que nous avons à travailler ensemble", a-t-elle confié.

Pour cette première édition, c’est au total une vingtaine d’associations qui se sont inscrites pour prendre part à cette compétition. Au final, deux d’entre elles ont été départagées le 4 juillet dernier, en l’occurrence, l’Association pour l’Art et les Débats Oratoires( ASSADO) et Association Jeunesse Action (AJA).

Au centre des débats, la question de l’intégration africaine et la jeunesse dans l’implication dans les décisions nationales et internationales. "Le niveau des participants était très satisfait. J’avoue que je ne m’y m’attendais pas et au final, j’ai été agréablement surprise. Je félicite les associations ainsi que nous-mêmes d’avoir eu cette idée qui révèle les inquiétudes et les pensées de la jeunesse burkinabè", a commenté la présidente du comité d’organisation.

Quant au représentant du ministre de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur (MIABE) , François d’Assise Ouédraogo, le Gouvernement jeunesse Burkina est à féliciter et à encourager pour cette initiative. Il s’est dit avoir été totalement séduit par les prestations des jeunes. "J’ai vu que la question de la jeunesse revenait au centre des débats, et je voudrais rassurer les uns et les autres ici, que ce soit la politique interne, que ce soit au niveau régional et sous régional, la jeunesse a sa place dans les politiques. C’est normal que vous vous sentez frustrés aujourd’hui d’avoir l’impression de ne pas être pris en compte. Mais les concours qui sont organisés chaque année sont adressés à la jeunesse, parce que l’âge limite pour postuler est là. Au niveau des institutions internationales, la jeunesse a également sa place", a rassuré le secrétaire général du MIABE. Il a promis que que les préoccupations formulées pendant les débats seront transmises à qui de droit.
Au terme des débats, le premier prix est revenu à ASSADO qui a remporté la somme de de 250 000F CFA, plus un trophée, devant l’AJA qui, remporte la somme de 100 000F CFA.

Frédéric TIANHOUN
Kaceto.net