Au terme d’un projet, l’ONG Plan International Burkina Faso a proposé le 27 août 2020 à Kongoussi, un document qui se veut une référence en matière de santé maternelle et néo natale.

Le projet amélioration de la santé maternelle et néo natale au Burkina est un projet pilote initié par Plan International Burkina Faso en collaboration avec le district sanitaire de Kongoussi. Il a été mis en œuvre dans la province du Bam de janvier 2017 à mars 2020 et a touché les communes de Bourzanga, de Guibaré, de Tikaré, de Rollo, de Kongoussi, de Zimtanga et de Sabcé.

Et c’est au terme de la mise en œuvre du projet qui a duré trois ans que Plan international Burkina Faso a initié un atelier le 27 août pour restituer le bilan et adopter un document final qui servira de repère national.

L’atelier a réuni les maires des communes bénéficiaires du projet, les infirmiers chefs de postes des CSPS concernés, les autorités coutumières, les associations partenaires de mise en œuvre et les membres de l’équipe cadre du district sanitaire de Kongoussi.

Selon le chef du bureau régional de Plan international Burkina Faso à Kaya, Clément Méda l’objectif de l’atelier est d’avoir un document final qui pourra servir de référence pour des plaidoyers auprès de partenaires qui voudront accompagner le processus d’amélioration de la santé maternelle et néo natale au Burkina.

Le médecin chef du district sanitaire de Kongoussi Amado Ouédraogo s’est félicité de l’expérimentation du projet dans son ressort sanitaire.

Pour lui, le choix des communes s’est effectué en fonction des zones qui connaissent des difficultés liées à la mortalité maternelle et néo natale.

« Le projet a touché 9 CSPS dans 7 communes de notre district sanitaire. Sa mise en œuvre a permis impacter positivement les bénéficiaires et cela s’observe déjà à travers les changements de comportement des populations. Pour ma part, je voudrais demander de généraliser le projet à tout le district sanitaire de Kongoussi voire toute la région du Centre-Nord au regard des résultats engrangés » a soutenu le médecin chef.

Le Haut-commissaire de la province du Bam Ali Ouédraogo a exhorté les participants à examiner minutieusement les résultats d’évaluation finale afin de disposer d’un référentiel de qualité après son adoption.

Agence d’information du Burkina