Les choses sérieuses commencent pour l’élection présidentielle du 22 novembre prochain avec l’ouverture hier 28 septembre du début de dépôt des candidatures.
Le premier à sacrifier à cette formalité s’appelle Issa Sawadogo, conseiller d’intendance scolaire et universitaire, un candidat indépendant.
Totalement inconnu de la scène politique, il se définit comme "le candidat du peuple" et compte bien briguer le suffrage de ses compatriotes.
Reste que sa candidature risque fort d’être rejetée par le conseil constitutionnel, l’instance habilitée à valider les dossiers des candidats. Et pour cause, son dossier ne comporte pas toutes les pièces requises, notamment les parrainages et la caution de 25 millions de F CFA. Toutefois et conformément à l’article 185 du code électoral, il a encore jusqu’au 5 octobre 2020 à 16 heures pour apporter la caution.
Le deuxième candidat à avoir déposé sa candidature est Abdoulaye Soma, président du "Soleil d’avenir". Agrégé de droit, il brigue pour la première fois la présidentielle avec l’ambition de ne pas faire de la figuration. Il est abondamment apparu dans les médias ces derniers temps pour plaider le report des élections, en raison, dit-il, de l’insécurité qui frappe plusieurs communes du pays et où les élections ne pourront pas de se tenir.
Un troisième candidat, également indépendant et inconnu, Claude Tassembédo, était devant la commission de réception des dossiers pour déposer sa candidature.
Selon son entourage, le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré est matin à la CENI pour déposer sa candidature au nom du MPP et d’une soixantaine de partis politiques qui le soutiennent.

Kaceto.net