Le ballet des prétendants à la magistrature suprême se poursuit au siège de la Commission électorale nationale indépendante. Hier 30 septembre, le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo est allé déposer sa candidature à l’élection présidentielle du 22 novembre. Il était accompagné par une foule de militants qui tenaient manifestement à marquer l’événement. Juchés sur un porte-char, des jeunes portant des tee-shirts à l’effigie de leur champion, casquette vissée sur la tête, l’ont accompagné jusqu’au siège de l’institution chargée d’organiser les élections.
Mais c’est seul que le candidat s’est présenté devant les membres de la commission de réception des dossiers de candidatures afin d’accomplir cette formalité qui marque sa volonté de briguer la magistrature suprême.
S’adressant aux journalistes à la sortie, le candidat du CDP n’a pas caché ses ambitions et celles de ses camarades : reconquérir le pouvoir qu’ils ont brutalement perdu en octobre 2014 suite à l’insurrection populaire.
Pour Eddie Komboïgo, sa priorité sera de réconcilier les Burkinabè, ramener la paix et redresser l’économie durement frappée par la crise sécuritaire que connait notre pays depuis 2016.