La visite du président ghanéen Nana Akufo-Addo est considérée comme une valeur ajoutée pour la Transition au Mali, et tourne définitivement la page de l’après 18 août 2020. Confiant, le président en exercice de la CEDEAO a quitté Bamako tard dans la soirée du 11 octobre 2020, après avoir appelé la communauté internationale à « accompagner » le pays.

Accompagné d’une forte délégation de l’organisation sous-régionale dont le médiateur pour la crise au Mali, le président Ghanéen, en sa qualité de président en exercice de la CEDEAO, a rencontré le triumvirat de la transition à savoir le président Bah Ndaw, le vice-président Assimi Goita et le chef du gouvernement Moctar Ouane et, également les ambassadeurs des représentations diplomatiques.

Après avoir évalué les autorités de la Transition et affirmé sa solidarité et son soutien au Mali et aux nouvelles autorités, on peut affirmer désormais que la visite du Ghanéen est un signal fort pour le retour des partenaires internationaux au développement du Mali, un pays qui doit se reconstruire et la reprise des activités économiques.

Cette reconstruction du « Mali a besoin de l’effort, du soutien, de l’adhésion et de l’accompagnement de tous les maliens et de toutes les maliennes car le danger est toujours là et l’ennemi est toujours à l’affût pour la moindre erreur », a affirmé le président Akufo-Addo. Qui, à sa sortie d’audience, a appelé la communauté internationale à accompagner les nouvelles autorités maliennes afin d’obtenir une meilleure sortie de la crise socio-politique et cela, grâce à « une élection présidentielle crédible et efficace sans problème ».

Le Mali, membre important de la CEDEAO, aura désormais à ses côtés la communauté internationale et sera à partir de maintenant, pleinement soutenu durant la transition. Un processus qui doit aboutir à des élections justes et transparentes dans pratiquement 540 jours. Un nouvel espoir et une nouvelle espérance qui devraient permettre aux Maliens d’être optimistes pour une sortie de crise apaisée.

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