Le gouvernement burkinabè a réaffirmé jeudi, son ambition de faciliter l’accès aux services financiers, à au moins 75% de la population adulte d’ici à 2023.

« Il s’agit de faire en sorte que 75% de la population adulte burkinabè accède et utilise les produits de services financiers à des conditions abordables et adaptées à l’horizon 2023 », a déclaré le ministre en charge de l’Economie, Lassané Kaboré.

M. Kaboré s’exprimait jeudi à Ouagadougou, à l’occasion de la première édition du cadre national des concertations des acteurs de l’inclusion financière, placé sous le thème « Cadre de concertation des acteurs de l’inclusion financière du Burkina Faso : quels défis pour une capitalisation des interventions du secteur ».

Le ministre de l’Economie, par ailleurs, président du Cadre a précisé que le Burkina Faso a adopté en avril 2019, sa stratégie nationale de la finance inclusive 2019-2023, afin de servir de référentiel fédérateur dans les interventions de l’ensemble des acteurs du système financiers.

De son avis, la vision de l’Etat par le biais des institutions, consiste à favoriser un accès « accru » et « permanent » à une gamme de produits et services financiers « durables », « innovants », « adaptés », « diversifiés » et à coûts « abordables » à une population « financièrement » éduquée que sont les femmes, les jeunes, les acteurs du monde rural et les Petites et moyennes entreprises (PME).

Selon Lassané Kaboré, les défis majeurs à relever sont entre autres, l’amélioration de la disponibilité et de la fourniture du crédit, de la promotion d’implémentation de la finance digitale, du financement agricole, de la couverture des risques et du renforcement de la politique de réglementation et de la supervision.

« Pour une mise en œuvre optimale de cette stratégie, des reformés ont été entreprises dont la relecture de l’organigramme du secrétariat permanent pour la promotion de la microfinance en un secrétariat permanent pour la promotion de l’inclusion financière », a-t-il fait remarquer.

Le ministre en charge de l’Economie a signalé que la nouvelle structure dispose désormais des attributions pour mieux coordonner la mise en œuvre de la stratégie nationale de la finance inclusive dans le pays.

Il a aussi expliqué que la création du nouveau cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière, vise à recueillir les préoccupations des acteurs du système pour une inclusion financière réussie au Burkina Faso.

En 2016, l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a adopté son document cadre de politique et stratégie 2016-2021 pour une promotion de la finance inclusive dans les pays membres.

Agence d’information du Burkina