Le nouveau ministre de la Santé Dr Charlemagne Ouédraogo a promis jeudi, de travailler avec tous les acteurs de son département, mais qu’il matera « les clans avec la dernière énergie ».

« Je ne serai pas le premier à piquer quelqu’un. Je ne veux pas d’un rire mesquin, un accompagnement de tricherie. (…) Je ne veux pas de clan. Je n’en ai pas. Je ne veux pas en entretenir. S’il y a un clan, je vais mater avec la dernière énergie », a prévenu jeudi le nouveau ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo, lors de son installation.

Selon lui, chaque acteur de son département compte, « du brancardier jusqu’au plus gradé (qu’il est), chacun à un rôle à jouer dans « la réduction des souffrances des populations pour l’accès aux soins ».

Dr Charlemagne Ouédraogo a placé sa mission « sous le signe de la solidarité agissante et de la cohésion sociale » et marqué sa disponibilité envers ses collaborateurs « pour échanger sur toutes les questions en rapport avec la cohésion sociale au sein du ministère de la Santé ».

Le ministre Ouédraogo dit souhaiter qu’ensemble, avec ses agents, ils puissent améliorer la « capacité de résilience et faire en sorte que le rêve des burkinabè qui est d’améliorer leur santé, soit une réalité ».

Le nouveau ministre de la Santé Charlemagne Ouédraogo est gynécologue obstétricien de formation.

Jusqu’à sa nomination comme ministre le dimanche dernier, il était le président du Conseil National de l’Ordre des Médecins du Burkina. Poste qu’il occupait depuis novembre 2018.

Il remplace à ce poste Mme Léonie Claudine Lougué, qui dirigeait le ministère depuis le 24 janvier 2019.

La passation de charges entre les deux ministres, a été faite par le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres, Stéphane Sanou.

Agence d’information du Burkina