La première session ordinaire du Conseil des frontières de l’année 2021 s’est tenue vendredi 26 février 2021 à Ouagadougou. Présidée par le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré, elle a permis de faire le bilan des activités menées au cours de l’année écoulée et de se projeter sur les défis futur à relever. La session a également connu la participation du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Clément Pegdwende Sawadogo.

En 2015, le Burkina Faso a adopté la Stratégie nationale de gestion des frontières (SNGF) assortie d’un plan d’action 2016-2025. Il s’agissait pour le pays qui partage 3.615 km de frontières avec 6 pays de mieux sauvegarder sa souveraineté territoriale et de faire des zones frontalières, des espaces de développement et d’intégration sous régionale, surtout en ces temps où les frontières sont confrontées à des problèmes de sécurité sous diverses formes. Le Conseil national de gestion des frontières a alors été mis en place depuis 2015 pour la mise en œuvre de la stratégie.
Vendredi dernier, les membres du Conseil national de gestion des frontières, réunis autour du premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré ont tenu leur premier session ordinaire de l’année 2021. Ils ont évalué la mise en œuvre des 12 recommandations formulées par le Conseil au cours des sessions de l’année écoulée. Ces recommandations sont entre autres, l’amélioration de la sécurité dans les zones frontalières, l’amélioration du mécanisme de renseignements et de gestion des conflits frontaliers et le renforcement de l’Administration publique aux frontières.
A l’issue de cette évaluation, le Conseil pourra faire des recommandations pour gagner le pari de la mise en œuvre effective de ses avis antérieurs.

Dans son allocution, le ministre en charge de l’Administration territoriale, Clément Sawadogo a salué l’engagement des membres du Conseil qui a permis au Burkina Faso d’engranger des acquis dans la gestion des frontières, surtout en ces moments où les enjeux autour des frontières s’avèrent de plus en plus vitaux pour la stabilité et le développement des pays sahéliens. Il a invité ses collaborateurs à poursuivre leur mission avec un engagement renouvelé.
Christophe Joseph Marie Dabiré a également salué les membres du Conseil pour leur dévouement dans l’atteinte des objectifs. Il a fait noter que la dernière session a connu des difficultés majeures dans la mise en œuvre des différentes recommandations. Ces difficultés d’ordre structurel, économique, organisationnel et financier ont conduit à la prise de mesures correctives. Nonobstant, ces difficultés, des acquis majeurs ont été engrangés. Le premier ministre a par ailleurs invité les différents départements impliqués dans la gestion des frontières à s’engager pour aplanir l’ensemble des difficultés liées à une meilleure gestion des frontières.

Cheick Traoré
Kaceto.net