A la date du 31 août 2016, la Commission épiscopale « Justice et Paix » au Burkina a résolu à l’amiable, 428 cas d’injustices et/ou de violences, a appris vendredi l’AIB auprès de ses premiers responsables.

« 428 cas d’injustices et/ou de violences ont été résolus à l’amiable grâce à l’intervention des para juristes sur 766 cas recensés dans la zone du projet dont 212 cas étaient en cours de résolution à la date du 31 août », a indiqué vendredi l’Abbé Jean Denis Ilboudo.

Le prêtre s’exprimait lors d’un l’atelier de réflexion, portant sur ‘’ Le Projet (triennal) de promotion d’accès équitable des populations rurales à la justice par l’ancrage du mécanisme de gestion alternative des conflits dans 10 diocèses du Burkina Faso’’.

Pour lui, après une année d’exécution du projet par la Commission épiscopale « Justice et paix », il s’avérait nécessaire de marquer une halte pour évaluer les efforts fournis, analyser les difficultés rencontrées et partager les expériences et leçons tirées, d’où la tenue de cet atelier de réflexion critique de trois jours.

Selon l’Abbé Denis Ilboudo, la Commission depuis sa création, a toujours été présente sur les différents chantiers de paix au Burkina Faso et s’est érigée contre les fléaux qui le minent.

« Les consciences ont besoin d’être éclairées et formées pour que nous puissions prendre conscience des droits fondamentaux qu’il faut respecter. Le droit à la vie depuis sa conception jusqu’à sa fin naturelle », a déclaré le président de la Commission « Justice et Paix » (CJP), Monseigneur Thomas Kaboré, à l’issue de l’atelier.

L’évêque de Kaya a affirmé que la mission de l’Eglise est d’être éducatrice de l’homme.

Il a indiqué que l’objectif recherché à travers cet atelier, est la paix à travers la résolution des conflits qui existent tels que ceux liés au foncier et les conflits familiaux.

Sur ce dernier point, ce sont notamment les femmes chassées pour allégation de sorcellerie et d’autres pour moins, les problèmes d’excisions et de violences faites aux femmes, a précisé Monseigneur Kaboré.

Notons que ‘’le Projet (triennal) de promotion d’accès équitable des populations rurales à la justice par l’ancrage du mécanisme de gestion alternative des conflits dans 10 diocèses du Burkina Faso’’, bénéficie de l’appui financier de Secours Catholique/Caritas France, de MISEREOR et de Caritas Espagne.

Agence d’Information du Burkina