Le ministre Zéphirin Diabré a assuré jeudi, que « rien ne sera fait contre les intérêts des victimes », dans le cadre du processus de la Réconciliation nationale.

Dans le processus de réconciliation en cours <> pour l’unité a indiqué jeudi le ministre Zephirin Diabré.

Le ministre en charge de la Réconciliation nationale s’exprimait à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse.

« Le sort des victimes sera primordial pour nous. Rien ne sera fait contre leurs intérêts », a-t-il affirmé aux journalistes.

Selon Zephirin Diabré, les mécanismes de la réconciliation nationale seront formulés de manière endogène en puisant dans notre histoire ce qu’on peut prendre.

« L’ampleur de la tâche est immense et pour réussir ce grand pari national, aucune contribution ne sera de trop », a-t-il indiqué.

Zéphirin Diabré a lancé un appel pressant aux jeunes burkinabè embrigadés dans le terrorisme, « à déposer les armes et aux parents de les recueillir afin qu’au plan local, on trouve (déjà) les formules » pour leurs réintégrations.

Quelques jours après sa nomination comme ministre de la Réconciliation nationale, Zephirin Diabré avait retiré sa plainte contre le président du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP-au pouvoir).

La plainte avait été déposée en début décembre 2017 contre Simon Compaoré « pour détention illégale d’arme à feu ».

Ce jeudi, Zephirin Diabré a estimé que le retrait de sa plainte n’est nullement une entorse à la justice.

« C’est un acte individuel qui n’entache en rien le pouvoir de la justice de poursuivre sa procédure », a-t-il affirmé.

Agence d’information du Burkina