Hier dans la matinée, des élèves de plusieurs établissements situés dans l’Est de Ouagadougou ont bloqué la circulation au niveau de l’échangeur de l’Est. Ils protestaient, disent-ils, contre un décret que le ministre de l’Education nationale aurait pris sur le BEPC et le BAC et qui ne ferait pas leur affaire. Ils affirment que leurs professeurs leur ont montré le texte et leur ont expliqué les conséquences si toutefois, ils étaient appliqués. L’objet de la polémique porte sur des changements apportés dans les sujets de composition au Brevet. Désormais, les candidats auront à traiter un seul sujet en Histoire-géographie et en Sciences de la vie et de la terre et non plusieurs au choix comme auparavant. Interrogé, un responsable du ministère confirme cette info et donne les raisons de ce changement. "A l’expérience, on s’est rendu compte que beaucoup d’élèves perdent trop de temps à choisir le sujet ; pis, au certains décident de changer de sujet au bout d’une heure de composition, et au final, ils ne terminent pas", explique t-il. Il rappelle que dans les matières comme les Maths, le français, il n’y a qu’un sujet qui est proposé aux candidats.
Quant aux allégations sur la suppression du deuxième tour au brevet et au BAC, "il n’en est rien", poursuit notre interlocuteur. Selon lui, des adversaires à la réforme sur l’organisation du bac par le ministère de l’Education nationale sèment volontiers la confusion en diffusant de fausses nouvelles au sein des établissements.
Reste que le silence des ministères de l’Education nationale et celui de l’Enseignement supérieur n’est pas pour arranger les choses. Une communication claire sur ces sujets qui inquiètent les élèves et les parents d’élèves aurait eu le mérite de lever toute ambiguïté sur le contenu de la réforme et ses implications.

De bonnes sources, les deux ministres, Stanislas Ouaro et Alkassoum Maïga devraient animer une conférence de presse dans les jours à venir, occasion pour eux d’apporter des réponses aux préoccupations des uns et des autres et rassurer l’opinion nationale sur les intentions du gouvernement. Notamment sur les rumeurs selon lesquelles, l’accès à l’université serait désormais soumis à un test après l’obtention du Bac.

Kaceto.net