Au Burkina Faso, la noix de cajou fait partie des principales cultures d’exportation. Si la culture du produit suscite un engouement depuis quelques années, les producteurs devraient connaître cette année, une baisse de leurs rémunérations.

Au Burkina Faso, le kilogramme d’anacarde coûtera 300 Fcfa durant la campagne de commercialisation 2021 lancée depuis le 13 mars dernier. Ce tarif marque un recul de 30 Fcfa par rapport au montant de la campagne précédente.

Si les raisons de cette chute n’ont pas été précisées, plusieurs analystes y voient une conséquence de la perturbation de l’industrie de la transformation par la pandémie de coronavirus qui a conduit à un repli de la demande des consommateurs pour ce produit de luxe.

Avec cette baisse d’une année sur l’autre, le Burkina Faso rejoint le Bénin et la Côte d’Ivoire qui ont aussi proposé un montant d’environ 300 Fcfa pour le kilogramme de la noix de cajou.

« Des opérations spéciales de contrôles seront effectuées par la Brigade mobile de contrôle économique et de répression des fraudes (BMCRF) afin de renforcer l’application de ce prix plancher », a souligné Harouna Kaboré, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat en marge du lancement de la saison dans la ville de Banfora.

Pour rappel, le Burkina Faso a produit en 2019, 95 000 tonnes de noix de cajou. La culture de l’anacarde est pratiquée dans les régions des Cascades, des Hauts-Bassins, le Centre-Ouest et le Sud-Ouest.

Agence ECOFIN