Entre 2016 et 2019, le Burkina Faso a porté à 771 km la longueur totale des routes bitumées ou ayant reçu un entretien. Conscient des retombées économiques liées à la modernisation du réseau routier, le pays d’Afrique de l’Ouest s’engage à accélérer ses chantiers routiers.

Le Burkina Faso va poursuivre la modernisation de son infrastructure routière. Selon la planification des travaux de 2021, le pays entend mobiliser plus de 105 milliards FCFA (160 millions EUR).

C’est ce qui ressort des travaux des membres du comité de revue du programme budgétaire « Développement du réseau routier classé, de la voirie urbaine, des infrastructures ferroviaires, aéroportuaires, maritimes et cartographiques ». Le comité était réuni à Ouagadougou le mardi 6 avril.

A en croire Ollo Franck Hervé Kansié, secrétaire général du ministère des Infrastructures et président du comité de revue, 12 projets routiers sont concernés par ce programme. « Ainsi au 31 décembre 2020, sur une prévision de 97,22 milliards FCFA, on enregistre une exécution de 75,13 milliards, soit un taux de 77,28% », a-t-il déclaré.

Le gouvernement burkinabé a notamment en perspective le démarrage de grands projets tels que le bitumage de la route nationale N°23 Ouahigouya-Djibo, la nationale N°10 Tougan-Ouahigouya et le renforcement de la route communautaire Gounghin-Fada-Frontière Niger.

Parmi ces chantiers, figure aussi le projet de réhabilitation de routes et de facilitation du transport sur le corridor Lomé-Cinkansé-Ouagadougou ; le Projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou.

La capitale et sa périphérie, qui comptent plus de 3 millions d’habitants, feront également leur mue dans le cadre de l’exercice budgétaire 2021, notamment avec le projet d’amélioration de la rocade sud-est du boulevard des Tansoba de Ouagadougou et le projet de construction clé en main de l’échangeur du nord de Ouagadougou

ECOFIN