Mohamed Bazoum, candidat du Pnds Tarayya aux élections présidentielles au Niger, est déclaré vainqueur du scrutin avec 55,66% des voix obtenues au second tour, contre 44,34% pour son adversaire, l’ancien président Mahamane Ousmane, candidat du Rdr Tchandji. Des chiffres annoncés dimanche 21 mars par le président de la Cour constitutionnelle, confirmant ainsi l’élection du dauphin de Mahamadou Issoufou.

Ces résultats s’apparentent en effet à ceux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) qui annonçait officiellement vainqueur Mohamed Bazoum, le 23 février 2021, avec un score de 55,75% contre 44,25% pour Mahamane Ousmane, et un taux de participation de 62,91%. L’ex-ministre de l’Intérieur du Niger succède donc au président sortant Mahamadou Issoufou pour un mandat de 5 ans.

Joint au téléphone, Da Maradi, membre du bureau du Rdr Tchandji conteste la décision de la Cour constitutionnelle. « C’est maintenant que le combat va commencer », affirme-t-il.

En rappel, des violences ont éclaté dans le pays au lendemain de l’officialisation des premiers résultats par la CENI. C’est dans ce cadre d’ailleurs que l’opposant Amadou Hama, soutien du candidat Mahamane Ousmane, après trois jours de garde à vue pour son rôle présumé dans ces troubles, a été, le 1er mars, placé sous mandat de dépôt à la prison de Filingué (Niamey) sous « beaucoup de chefs d’accusation », dont « sa complicité » dans des manifestations et destructions de biens.

FA