« La plus belle commune », une initiative citoyenne mise en place pour aider les collectivités locales ivoiriennes à être financièrement autonomes a organisé une table ronde autour du thème : « Marché des capitaux de l’UEMOA et financement des collectivités en Côte d’Ivoire ».

En Côte d’Ivoire à l’instar de la plupart des pays de l’Afrique subsaharienne, les collectivités locales sont totalement tributaires du financement des pouvoirs publics. Et bien souvent les budgets alloués sont en deçà des besoins des populations. Pour pallier à cela, une initiative dénommée « La Plus belle commune » s’est mise en place et s’est assignée comme missions « la recherche de financements solidaires, le conseil financier aux élus locaux, le lobbying et l’évaluation des initiatives citoyennes locales au service de la communauté ».

Selon Mariam Cissé Ellogne, présidente du comité « La plus belle commune », le programme mis en place vise à responsabiliser sur les meilleures pratiques, également évaluer et récompenser des initiatives citoyennes locales.

Pour le lancement de ses activités, le comité a organisé une table ronde autour du thème « Marché des capitaux de l’UEMOA et Financement des collectivités en Côte d’Ivoire ».

Le panel animé par Louis Speet Amédée, directeur général de la Fédération nationale des industries et services de Côte d’Ivoire, a instruit sur les financements disponibles pour accompagner les collectivités locales et la possibilité d’avoir recours à la garantie de l’Etat dans le cadre de l’emprunt en vue de renforcer le mécanisme de sécurités. Les intervenants ont également ébauché des solutions portant aussi bien sur la gestion et la planification budgétaire que sur les instruments disponibles pour développer et pérenniser des ressources financières propres aux collectivités.

F.afrik