La scène politique burkinabè vient d’enregistrer une nouvelle arrivée. Baptisé Nouvelle vision (NOVI), ce nouveau parti politique a officiellement marqué le début de ses activités ce mercredi 9 février 2022 à Ouagadougou à travers une conférence de presse. Et pour leur première sortie médiatique, le président Abdoudramane Sawadogo et ses camarades ont encouragé les nouvelles autorités du Burkina Faso à travailler dans l’intérêt supérieur de la Nation sans aucun calcul politicien.

Nouvelle vision (NOVI) est le dernier né des partis politiques au Burkina Faso. L’initiative de la création de ce parti a été portée par des jeunes Burkinabè après avoir fait le constat de la décrépitude de la classe politique longtemps entretenu par des politiciens de carrière qui n’ont d’idéal que la lutte pour leurs intérêts égoïstes. Il était donc important, selon Abdoudramane Sawadogo et ses camarades, de pouvoir s’investir en politique avec l’engagement d’apporter une approche et une vision nouvelle portée sur la défense de l’intérêt général et supérieur du Burkina Faso. « Nouvelle vision » (NOVI) vient donc pour apporter l’espoir d’un développement harmonieux fondé sur les valeurs.
Pour leur positionnement idéologique, NOVI dit ne pas vouloir être logé dans aucune idéologie. Elle n’est ni de gauche, ni de droite, ni du centre. Le parti politique dirigé par Abdoudramane Sawadogo est pour une politique qui consacre la démocratie, une démocratie économique et qui est résolument engagée à défendre l’identité nationale et panafricaine. NOVI en outre refuse d’être sous la domination étrangère sous toutes ses formes.
Un regard sur la situation nationale

Au cours de leur sortie, NOVI a donné sa lecture de la situation nationale. Elle s’est dit convaincue par les premières sorties du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) et apporte son soutien au Lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba et ses Hommes tout en les exhortant à travailler pour l’intérêt supérieur de la Nation. Abdoudrame Sawadogo et ses camarades ont invité le MPSR à s’entourer d’hommes et de femmes de grande honnêteté qui défendent les intérêts de tous les Burkinabè. Ils exhortent les nouveaux dirigeants à mettre en place une transition politique qui conduira le Burkina Faso vers la tenue d’élections libres et transparentes.
En ce qui concerne la situation socio-politique au Mali, NOVI plaide pour une levée des sanctions contre un pays enclavé où les activités terroristes tiennent en respect les projets de développement.

Cheick Traoré
Kaceto.net