La coalition des ressortissants de la Kompienga à Ouagadougou sonnent l’alerte : leur province est en train de mourir, prise en griffes par des les groupes terroristes qui ont "droit de vie et de mort" sur les populations.

Après les ressortissants de Fada, ceux de la province de la Kompienga résidant à Ouagadougou ont animé une conférence de presse hier dimanche 13 mars pour alerter l’opinion nationale sur la situation sécuritaire qui ne cesse de se dégrader. "L’administration publique a foutu le camp des trois communes que compose la province, laissant le libre champ aux terroristes qui imposent leur diktat. L’éducation est morte depuis longtemps dans la province, les élèves sont livrés malgré eux au vagabondage risquant du coup de gonfler le rang des terroristes. Même la direction en charge de l’action sociale a fermé ses portes" s’indignent-ils.
Ils rappellent que depuis quelques semaines, "l’étau se resserre au niveau de la ville de Pama du fait du blocus de ces hommes armés", qui ont saboté les installations téléphoniques et électriques, coupant la localité de tout contact avec l’extérieur et la plongeant dans l’obscurité.

Pis, en terrain conquis, les groupes terroristes se livrent à des exécutions sommaires, enlèvements, viols et pillages de biens, le tout face à ce qu’il faut bien appeler l’impuissance des Forces de défense et de sécurité et les Volontaires pour la défense de la patrie.
Face à une telle situation qui risque de s’aggraver, la Coalition des ressortissants de la province de la Kompienga demandent la reconduction d’une opération OTAPOUANU pour stopper l’œuvre maléfiques des groupes terroristes. La Coalition lance d’ores et déjà un appel à la solidarité pour éviter une catastrophe humanitaire qui se profile sur rien n’est fait.

Kaceto.net