La Coalition Faso Lagam Zaka tiendra le dimanche 27 mars prochain une marche-meeting à Ouagadougou pour dénoncer la recrudescence de l’insécurité dans notre pays. Cette Organisation de la société civile (OSC) l’a annoncé au cours d’une conférence de presse ténue ce samedi 19 mars 2022 à Ouagadougou. Selon Soumaîla Nana, Secrétaire général de l’OSC, le Burkina Faso doit collaborer avec la Russie pour ramener la quiétude dans le pays.

Face à la recrudescence des attaques terroristes au Burkina Faso avec son lot de malheurs, la Coalition Faso Lagam Zaka veut apporter son soutien aux populations victimes des attaques terroristes et interpeller les autorités actuelles sur la nécessité de diversifier les partenaires du Burkina Faso en matière de sécurité. La Coalition Faso Lagam Zaka dénonce d’abord un double jeu de la France, principal partenaire du Burkina Faso dans la lutte contre le terrorisme. Selon cette OSC, le partenariat avec la France n’a pas permis au Burkina Faso de tordre le cou au terrorisme. Pour cela, la coalition dit dénoncer des accords « suicidaires » qui n’apportent rien de positif au peuple burkinabè. Elle estime en conséquence que le Burkina Faso doit se tourner vers d’autres partenaires comme la Russie.
La Coalition Faso Lagam Zaka a invité les autorités burkinabè à faire appel à la Russie pour un partenariat plus crédible dans la lutte contre le terrorisme.
Elle voit voit en la Russie un Etat « sérieux » capable d’inverser la tendance et mettre en déroute le terrorisme. Elle va donc battre le pavé pour exiger un partenariat avec le pays de Poutine pour vaincre le terrorisme et soulager les peines des populations burkinabè.
Ce dimanche 27 mars 2022, la Coalition Faso Lagam Zaka sera dans la rue pour apporter son soutien aux populations victimes des attaques terroristes, aux forces de défense et de sécurité et aux Volontaires pour la défense de la patrie (VDP).
La Coalition Faso Lagam Zaka est un regroupement de plusieurs organisations de la société civile burkinabè, créée pour lutter contre la mal gouvernance et l’insécurité permanente au Burkina Faso.