Les condamnés politiques doivent être amnistiés par les autorités burkinabè afin de mieux baliser la marche vers une réconciliation nationale vraie. C’est l’avis exprimé par la Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible (CBRP) ce jeudi 14 avril 2022 à Ouagadougou au cours d’une conférence de presse.

Faut-il voter une loi d’amnistie pour tous les condamnés politiques au nom de la réconciliation nationale ? Oui, selon la Coalition pour un Burkina réconcilié et paisible (CBRP). Au cours d’un face-à-face avec la presse, les membres de cette Organisation de la société civile ont indiqué que cette amnistie est une nécessité pour le Burkina Faso qui a besoin d’une réconciliation nationale vraie pour faire face aux défis du développement et sécuritaire actuels.
Le CBRP estime que la justice transitionnelle devrait être privilégiée dans le singulier cas du Burkina Faso. Elle saura ainsi garder sauve ce besoin de réconciliation nationale et cette union à sacraliser pour pouvoir venir à bout de l’insécurité qui se métastase.
Le CBPR a par ailleurs salué les actions déjà conduites ou annoncées par le MPSR et encourage les autorités actuelles tout en les invitant à privilégier le dialogue avec l’ensemble des couches sociales.
La Coalisation pour un Burkina réconcilié et paisible (CBRP) est un regroupement d’Organisations de la société civile et de partis politiques. Elle entend contribuer à la conscientisation des populations, à promouvoir la bonne gouvernance, la paix et la réconciliation nationale au Burkina Faso.

Cheick Traoré
Kaceto.net