L’autre soir, nous autres qui avions eu la chance d’avoir connu et vécu l’expérience révolutionnaire menée par Thomas Sankara, étions en train de débattre de la situation sociopolitique. Comparaison n’est pas raison, mais force est de reconnaître que la mentalité burkinabé a énormément changé et de façon inquiétante. Irresponsabilité, incompétence et tricherie, voilà ce qui caractérise le Burkinabè d’aujourd’hui. Un constat qui est général, toutes les couches sociales étant gagnées par le phénomène de l’argent-roi. Pourtant, les autorités d’hier et d’aujourd’hui ont été pour la plupart bercés par les fanfares et les slogans révolutionnaires.
Y a t-il une possibilité de rattrapage ? Si oui, comment ? Sommes-nous condamnés à la répétition de nos erreurs et/ou bêtises du passé ? Sommes-nous tout simplement maudits par ce que nous sommes ou sommes-nous victimes de nos propres turpitudes ?

Zemba