Cet après-midi, l’Institut français de Bobo-Dioulasso a été saccagé par des manifestants et dans la soirée, c’est l’ambassade de Frabce à Ouaga qui a subi les foudres d’une foulé en colère. Ils soupçonnent la France d’avoir hébergé Paul Henri Sandaogo Damiba et de vouloir le rétablir au pouvoir après qu’il ait été destitué hier.
D’où le communiqué ci-contre signé par la porte-parole du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Nous condamnons avec la plus grande fermeté les violences contre nos emprises diplomatiques au Burkina Faso.

Toute atteinte à nos emprises diplomatiques est inacceptable. Nous appelons les parties prenantes à en assurer la sécurité, conformément aux conventions internationales.

La sécurité de nos ressortissants est une priorité. Nous leur avons adressé des consignes les appelant à exercer la plus grande vigilance et à rester chez eux jusqu’à nouvel ordre.

Une cellule de crise est ouverte au sein de notre ambassade et à Paris au Centre de crise et de situation pour suivre la situation. Nos équipes sont mobilisées en lien étroit avec nos ressortissants

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