A chaque fois que la situation nationale l’exige, l’homme de Dieu, le Pasteur
Mamadou Philippe Karambiri a toujours apporté sa contribution, de manière
discrète ou ouverte. Ce 2 Octobre, jour anniversaire du DOP, Discours
d’Orientation Politique coïncide avec des changements majeurs à la tête de
l’Etat. Au regard de la situation nationale et se disant le moindre des anciens, il a
partagé huit conseils avec le peuple burkinabè de tout bord et de toute
confession sans toutefois s’ériger en donneur de leçons à qui que ce soit

1. Pour lui, la priorité des priorités pour le Burkina demeure le retour à la paix
et la reconquête du territoire national. Cela doit être un impératif avec
l’accompagnement de nouveaux partenariats sans pour autant renier ou exclure
les partenariats existants.
2. La deuxième priorité pour l’homme de Dieu, est la réconciliation nationale.
Une réconciliation qui ne doit exclure aucune tendance et cela doit se faire sans
tarder.
3. Le troisième conseil du Pasteur Karambiri est la reconnaissance réciproque
au niveau de l’armée et de toutes les composantes des Forces de Défense et
de Sécurité. Pour lui, les jeunes doivent avoir de la reconnaissance et du
respect pour les anciens ou les aînés et en retour, les anciens doivent faire
confiance aux jeunes et participer à leur encadrement car, une armée divisée
contre elle-même ne peut subsister a-t-il souligné.
4. Parlant aux partis politiques, il a souhaité que ces derniers arrêtent toute
forme de politique politicienne et qu’ils taisent leurs querelles pour l’amour du
pays.
5. Aux Organisations de la Société Civile, il a souhaité qu’elles mettent leurs
intelligences et compétences en commun pour construire leur pays.
6. Quant aux chefs coutumiers et religieux et à tout ceux qui ont un pouvoir
moral, le Pasteur KARAMBIRI les invite à se donner la main d’association
pour conseiller et aider quiconque exerce une autorité dans ce pays pour un
retour de la paix.
7. Aux jeunes qui ont de la fougue à revendre, ils doivent faire preuve de
sagesse, d’intelligence et travailler ensemble pour faire face aux défis du
moment.
8. Enfin, le Pasteur Karambiri invite les autorités à coopérer avec la
communauté internationale pour que la transition se déroule sans
anicroche inutile.
Il a averti que les trois mois de l’année qui restent sont une période délicate pour
le Burkina Faso et tous les Burkinabè devront tous s’unir pour sauver le pays
pour qu’il entre dans une nouvelle ère en 2023.
Il a par ailleurs décrété 30 jours de prière dans son Eglise du
1er au 30 octobre pour la paix au Burkina.
Tous, unissons-nous !

Département communication/ centre international d’évangélisation