Depuis quelques mois, le Nigeria essaie de générer plus de revenus à l’intérieur du pays grâce au marché publicitaire. Récemment le régulateur du secteur a interdit l’usage de voix-off et de mannequins étrangers dans les publicités ciblant la population locale.

Au Nigeria, toutes les publicités ciblant la population locale doivent désormais être produites sur le territoire national. C’est ce qu’a annoncé l’Advertising Regulatory Council of Nigeria (ARCON), le régulateur du secteur.

Dans un communiqué publié le 19 octobre, l’institution a publié plusieurs règles entrant en vigueur sur le marché publicitaire dès le 1er janvier 2023. « Les annonceurs devront utiliser un pourcentage cumulé de 75 % de contenu local dans toutes les publicités et le marketing. Les mannequins et les voix-off doivent être Nigérians. La production de matériel publicitaire, d’annonces et de communication marketing doit être réalisée au Nigeria. L’ambiance doit refléter le Nigeria autant que possible. L’équipe de production peut comprendre des étrangers. Toutefois, des Nigérians et des organisations nigérianes doivent participer à la production », informe le communiqué.

Le régulateur a également informé que la post-production des spots pouvait être réalisée n’importe où dans le monde. Selon Olalekan Fadolapo, DG de l’ARCON, ces mesures permettront de créer plus de 500 000 emplois par an et d’éviter la fuite des capitaux, qu’il estime à plus de 273 millions $.

Agence ECOFIN