« Nous sommes désormais résolument tournés vers l’avenir » !
Le vendredi 23 décembre 2022 restera gravé dans l’histoire du Conseil supérieur de la communication. C’est en effet dans la matinée de ce jour que, sous le patronage de Me Apollinaire Joachimson KYELEM de Tambela, Premier Ministre, Chef du Gouvernement, M. Abdoulazize BAMOGO, nommé par décret le 6 décembre courant, a pris fonction. « La crise est derrière nous. Nous sommes désormais résolument tournés vers l’avenir. Nous rendons grâce », a souligné le nouveau président qui, sous son mandat, luttera prioritairement contre la désinformation et les discours de haine.

La cérémonie officielle de prise de fonction du sixième président de l’instance de régulation de la communication et des médias s’est déroulée en présence de présidents d’institutions, de membres du gouvernement, de représentants des organes de presse, d’associations professionnelles des médias ainsi que des travailleurs du CSC.
Quatre temps forts ont marqué cette cérémonie de prise de fonction. Il s’est agi d’abord du mot de bienvenue du Secrétaire général par intérim, M. Blagniman TRAORE. Dans son allocution, il a présenté brièvement les missions du CSC et rappelé les raisons qui avaient plongé l’instance dans une certaine léthargie. Pour terminer, M. TRAORE s’est félicité de la normalisation de la situation et engagé l’administration à poursuivre avec abnégation le travail de régulation.
Ensuite, ce fut le cérémonial de prise de fonction, matérialisé par l’acte solennel de remise du certificat de prise de fonction et de parapheurs par le Secrétaire général par intérim au nouveau président. A l’issue de cet acte qui s’est déroulé sous l’œil attentif du Premier Ministre, le Chef du gouvernement lui a adressé ses vives félicitations. Un geste suivi par les autres officiels qui ont tenu à honorer de leur présence et de leur amitié l’invitation du Conseil supérieur de la communication. M. BAMOGO est désormais officiellement revêtu de la charge de conduire la destinée du Conseil supérieur de la communication jusqu’en août 2023, fin du mandat de cinq ans de l’équipe installée en août 2018.

Plus que huit mois donc pour travailler à rattraper le temps perdu, à consolider les acquis, et surtout à développer des initiatives pour faire en sorte que les espaces de liberté contribuent davantage au retour du vivre-ensemble, de la cohésion et de la paix sociales au Burkina Faso.
C’est conscient de l’urgence et des nombreuses attentes du public que le président BAMOGO a, dans son discours, réitéré sa ferme volonté de tourner définitivement la page des péripéties de ces derniers mois, pour travailler à conférer au Conseil supérieur de la communication ses lettres de noblesse. Pour ce faire, une feuille de route ambitieuse sera mise en œuvre dès les prochains jours.
En effet, deux défis majeurs devront être relevés. Il s’agit, a indiqué le président, de « mettre la responsabilité sociale au cœur de l’activité de nos médias et de développer une presse professionnelle forte, capable de contrebalancer les opérations de désinformation et les discours de haine particulièrement virulents sur les plateformes numériques ».
C’est pourquoi, Abdoulazize BAMOGO a appelé les travailleurs à la mobilisation générale autour des membres du Collège des conseillers et invité les autorités ainsi que les partenaires de l’institution à l’accompagner afin de relever avec brio le pari. Et avec optimisme et détermination, il a soutenu qu’il s’attèlera de toute son énergie à ce que cette réussite soit la plus éclatante possible.
Le président BAMOGO n’a pas manqué de rendre un hommage appuyé à ses devanciers à la tête du CSC « pour leurs contributions importantes et pour nous avoir légué une institution forte dans le paysage institutionnel du Burkina Faso ».
Il a, avant de clore son discours, salué le travail des médias et exhorté les journalistes et les professionnels de la communication publicitaire à cultiver davantage le professionnalisme et à mettre en avant leur responsabilité sociale. Il a, en outre, saisi l’occasion pour plaider la relecture du dispositif juridique de régulation afin d’en combler les limites en vue de mettre le CSC à l’abri de crises à l’image de celle vécue récemment.

La signature du livre d’or du Conseil supérieur de la communication par le Premier ministre, Chef du gouvernement, et la traditionnelle séance de photos de famille ont clos la cérémonie de prise de fonction.