La nouvelle a provoqué un choc dans le monde la presse au Cameroun, sur le continent africain et ailleurs. Le 22 janvier 2023, le corps de notre confrère camerounais Martinez qui avait été enlevé le 17 janvier a été retrouvé au petit matin sans vie dans la banlieue nord de Yaoundé, dans un "état de décomposition avancée", selon le porte-parole du gouvernement, René-Emmanuel Sadi.
Il avait 51 ans.
Directeur général de la radio privée Amplitude FM, il ne cessait de dénoncer la mal gouvernance et les turpitudes de la classe politico-affairiste qui siphonnent les deniers publics, hissant le Cameroun en bonne place des pays les plus corrompus au monde.
Les autorités judiciaires ont annoncé l’ouverture d’une enquête en pour faire la lumière sur ce crime que beaucoup d’observateurs, notamment les leaders d’opposition et les organisations de défense de la liberté d’expression, considèrent comme un assassinat pur et simple qui profite à ceux que le mirco de Martinez Zogo empêchait de détourner en rond. " Il y a de nombreuses zones d’ombres concernant les circonstances de son enlèvement brutal. Les autorités doivent lancer une enquête rigoureuse, approfondie et indépendante pour établir toute la chaîne de responsabilité et les circonstances qui ont conduit à ce triste événement », a déclaré Sadibou Marong, responsable du bureau Afrique subsaharienne pour RSF.

"Nous condamnons le drame qui a frappé la corporation des journalistes par l’assassinat de Martinez ZOGO" a écrit pour sa part l’Union des populations du Cameroun (UPC) dans un communiqué".

Kaceto.net