Le président tunisien, Kaïs Saïed a tenu des propos que l’extrême droite n’aurait pas du mal à revendiquer. Lors d’une réunion du Conseil de sécurité nationale le 21 février 2023, il a accusé les migrants subsahariens de vouloir « modifier la composition démographique de la Tunisie pour en faire un pays africain ». Des déclarations qui rappellent étrangement la théorie du grand remplacement développée par l’écrivain français d’extrême droite, Renaud Camus.
A Tunis comme dans d’autres villes du pays, les ressortissants d’Afrique noire subissent des brimades et des intimidations au point que certains pays comme la Côte d’Ivoire et le Burkina envisagent le rapatriement de leurs compatriotes face à la fascisation du pouvoir saïedien. Une dérive que condamne l’Union africaine dans le communiqué ci-contre

Kaceto.net