Ces derniers jours, des Burkinabè se réclamant partisans du pouvoir en place profèrent des menaces graves contre d’autres Burkinabè qui émettent des critiques sur la conduite de la Transition, particulièrement sur le volet sécuritaire. Des menaces qui sont contraires aux dispositions de la constitution burkinabè et aux engagements internationaux ratifiés par notre pays. La Commission nationale des droits de l’homme condamne fermement ces dérives et demande au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour protéger les personnes menacées et à la justice d’intensifier les poursuites contre les auteurs des menaces.

Kaceto.net