Le ministère en charge du Genre en partenariat avec l’UNFPA, a organisé du 31 Avril au 3 Mai 2023 à Léo, un atelier de renforcement de capacités des membres du Réseau de promotion de la masculinité positive de la province de la Sissili.

La Violence basée sur le genre (VBG) est un grave problème de violation des droits humains d’envergure internationale qui remet en cause les principes d’égalité des sexes.

Elle constitue aussi une menace pour la paix durable et la dignité humaine. Les causes profondes de ces VBG sont entre autres la persistance des pratiques traditionnelles néfastes (l’excision, le mariage d’enfants, les mutilations génitales…).

Elles sont à la fois un problème économique et social et constituent des obstacles majeurs au développement et à la réduction de la pauvreté.

Afin de promouvoir une inversion de cette tendance, le ministère en charge du Genre en partenariat avec l’UNFPA, a initié des rencontres de cadrage et identifié les membres des réseaux provinciaux en vue de mettre en place des réseaux de promotion de la masculinité positive dans les régions du Centre-Ouest, des Hauts-Bassins et du Centre-Sud.

C’est dans cette perspective que la présente session de formation des membres du Réseau de promotion de la masculinité positive de la province de la Sissili, a eu lieu du 31 Avril au 03 Mai 2023 à Léo, sur les Violences basées sur le genre et la masculinité positive.

Pour le directeur provincial en charge du Genre, Towendé Dawèga, représentant le Haut-Commissaire, cet atelier se veut un cadre d’échange et de partage d’expérience.

Pendant quatre jours, les participants ont acquis des connaissances sur les VBG et la masculinité positive à travers les différents modules développés par l’équipe des formateurs du ministère en charge du genre conduite par Sarah Barro.

Ils ont également eu droit à une présentation sur la composition du réseau, ses attributions, son organisation, son fonctionnement et la composition du bureau.

Des échanges on retiendra que malgré la méconnaissance de certaines opportunités, des efforts sont faits par l’Etat pour l’autonomisation de la famille et de la femme à travers des structures de microfinance.

Aussi les collectivités doivent mieux intégrer la question des femmes dans leurs priorités.

Les membres du réseau ont procédé à l’élection de leurs représentants.

Fort de huit membres, le nouveau bureau sera dirigé par un coordonnateur, le directeur provincial en charge du Genre, Towendé Dawèga.

Il a, au nom du Haut-Commissaire de la Sissili, remercié et félicité les participants pour leur pleine participation aux échanges.

« Cette première rencontre constitue sans nul doute un départ pour la lutte contre les Violences basées sur le genre, la tolérance zéro à l’orée de 2024 », a-t-il lancé.

M. Dawèga a enfin demandé le soutien et l’accompagnement de tous pour l’atteinte des objectifs communs dans cette la lutte contre cette pratique dégradante.

Agence d’information du Burkina