Le ministre en charge de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié, a indiqué ce lundi à Ouagadougou, que c’est la souveraineté alimentaire qui conditionne toutes les autres formes de souveraineté, appelant les différents acteurs à travailler ensemble pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire.

« Je pense que le contexte actuel de notre pays témoigne à souhait de l’importance ce département (agriculture), au niveau national parce qu’il s’agit de la souveraineté alimentaire. Et c’est cette dernière qui conditionne toutes les autres formes de souveraineté », a indiqué le ministre en charge de l’Agriculture, le commandant Ismaël Sombié.
Le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques (MARAH), le commandant Ismaël Sombié, s’exprimait ce lundi à Ouagadougou, à l’occasion de la tenue de la session à mi-parcours 2023 du cadre sectoriel de dialogue production agro-sylvo-pastorale.
Selon le commandant Sombié, son département est important dans la dynamique actuelle à travers la recherche de l’autosuffisance alimentaire « pour nos populations ».
Il a affirmé que cette session va permettre d’identifier les efforts à initier, les aspects et les outils à améliorer et aussi les moyens qu’il faut disponibiliser au profit des différents acteurs pour permettre à ce secteur de pouvoir jouer sa partition.
Il a aussi souligné qu’elle va permettre d’examiner l’étape de mise en œuvre des politiques et du plan d’action pour la stabilisation et le développement du secteur agro-sylvo pastoral.
Pour le représentant des partenaires techniques et financiers, Issoufou Saré, les conclusions de cette session permettront de booster la mise en œuvre des actions dans un contexte où les défis sont énormes.

M. Saré a pris note des résultats enregistrés en matière de renforcement de la résilience des populations et des communautés vulnérables.

Pour lui, ces résultats s’expriment en termes d’accompagnement des personnes déplacées internes en intrants et matériels agricoles ainsi que la mise en place de jardins nutritifs à leur profit.

Selon lui, la gestion des ressources en eau à travers la protection des berges des retenues d’eau a enregistré des résultats appréciables.

« Sur le volet du financement du secteur, nous saluons les efforts faits pour capitaliser la contribution des acteurs non étatiques notamment les ONG, OSC et le secteur privé rural », a-t-il conclu.

Agence d’information du Burkina