La diffusion de programmes de télévision comportant des scènes de pornographie et surtout d’homosexualité est régulièrement l’objet de vives polémiques sur les réseaux sociaux.
Pour beaucoup de Burkinabè, ces programmes participent d’un vicieux plan de promotion de pratiques contraires à nos mœurs et valeurs culturelles et qui appelle à une réaction vigoureuse des autorités avant qu’il ne soit trop tard.
Gendarme dans la régulation des productions et la diffusion des contenus médiatiques, le Conseil supérieur de la communication (CSC) entend jouer sa partition en rappelant que la diffusion de ce type de programme est interdite.
Une interpellation salutaire mais qui est loin de lever l’ambiguïté de notre arsenal juridique sur le sujet de l’homosexualité. Sans l’autoriser, aucune disposition légale ne réprime cette pratique dans notre pays, une ambiguïté dans laquelle s’engouffrent certains Burkinabè pour exercer, en toute impunité, des violences de tout ordre contre d’autres Burkinabè.

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a adopté ce 24 août 2023 une décision qui interdit de diffusion les chaînes de télévision qui font la promotion de l’homosexualité.
Aux termes de cette décision, les chaînes de télévision destinées aux enfants et aux adolescents sont exemptes de tout contenu ou scène à caractère homosexuel.
La mesure du CSC est motivée par la recrudescence de programmes audiovisuels accessibles aux mineurs et qui exposent des scènes d’homosexualité ou en font la promotion.
L’instance de régulation sait compter sur l’implication de tous les acteurs, notamment les éditeurs, les distributeurs de services audiovisuels, les opérateurs de diffusion ainsi que les parents pour une mise en œuvre effective de cette décision dont la vocation essentielle reste la protection du public jeune contre les contenus médiatiques inadaptés à leur âge, à nos valeurs et à nos mœurs.

Direction de la Communication et des Relations Publiques du CSC