Ils sont mus par l’idée que tous les éléments du corps social ont une part à jouer pour l’édification et la consolidation d’une société de paix. Il s’agit d’étudiants des différentes universités du Burkina Faso, réunis sous la bannière de l’UGEP (Union Générale des Etudiants Patriotes) comptent y apporter leur part contributive. La nouvelle structure a été portée sur les fonts baptismaux le 18 novembre 2023.

La salle de conférence du Conseil Burkinabè des Chargeurs (CBC) lieu de naissance officielle de l’Union Générale des Etudiants Patriotes (UGEP) a refusé du monde. Et pour cause, venus des différentes universités du pays, ses membres ont tenu à traduire par leur présence effective leur adhésion aux objectifs que se fixe l’UGEP. La nouvelle structure syndicale entend défendre les intérêts moraux et matériels des étudiants sans distinction d’université d’origine. « Nous ambitionnons de construire dans un premier temps des ponts entre étudiants du Faso et ensuite des entre les étudiants et le reste de la société dont ils sont partie intégrante », confie San Rahim Traoré, étudiant en Anglais et Secrétaire général de l’UGEP qui se veut aussi une structure panafricaine.
Selon ses géniteurs, l’UGEP compte inscrire ses actions au-delà des problèmes spécifiques aux étudiants. Comme l’indique le thème de cette assemblée générale : « L’étudiant Burkinabè face aux défis sécuritaires, quelles synergies d’actions ? ». Pour le Secrétaire Général de l’UGEP, les étudiants membres de l’UGEP ne doivent pas et ne comptent pas rester en marge des problèmes existentiels de l’insécurité qui minent la société burkinabè. Leur rôle est même des plus importants dans l’édification d’une société de paix, de tolérance, poursuit-il.

Pour matérialiser cette vision sur le terrain, l’UGEP projette aller dans le sens de la sensibilisation des étudiants en vue de les emmener à adopter des comportements positifs. « Il faut emmener les étudiants à avoir un comportement responsable aussi bien sur les réseaux sociaux que dans la vie réelle » explique le porte-parole Gueswendé Dimitri Sawadogo pour qui l’UGEP n’a que la nation burkinabè en ligne de mire. C’est pourquoi, l’UGEP compte mettre sur pied des groupes de veille citoyenne si le besoin se présentait ou même emmener ses membres à s’enrôler comme Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) afin de défendre la nation et soutenir la dynamique de reconquête du territoire « qui est sur la bonne voie et qui fait renaitre l’espoir ».
Ce sont autant d’objectifs et d’ambitions que comptent concrétiser le bureau d’une quinzaine de membres issus d’universités publiques et privées du pays.

Loura Soumana
Kaceto.net