Dans un communiqué publié le 30 décembre dernier, la CEDEAO avait exprimé ses préoccupations par les interpellations de personnalités politiques et de la société civile par le gouvernement de la Transition et dénoncé "la procédure illégale et arbitraire de réquisition destinée à réprimer toute liberté d’expression dans le pays".
Une sortie de l’organisation régionale ouest-africaine que rejette le gouvernement de la transition, qui se dit aussi étonné d’une telle lecture de la situation. Dans le communiqué ci-contre, l’exécutif regrette que "les forces combattantes burkinabe engrangent des victoires incontestables dans les opérations de reconquête du territoire national, tandis que les Forces de défense et de sécurité ainsi que les Volontaires pour la défense de la Patrie traquent sans relâche les hordes de terroristes aux abois, l’organisation communautaire porte apparemment des œillères qui masquent sa vue sur cette réalité des faits".

Kaceto.net