En Afrique, le coton représente une source importante de devises pour plus de 15 pays. La culture reste cependant fortement exportée sous forme brute, ce qui représente un important manque à gagner en termes de valeur ajoutée

Au Burkina Faso, la ville de Koudougou accueillera les 26 et 27 janvier prochain, la 3ème édition du Salon international du coton et du textile (SICOT). L’évènement organisé par le ministère du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises devrait réunir plus d’un millier de participants provenant de tous les maillons de la chaîne de valeur du coton en Afrique et dans le reste du monde.

« L’objectif général du SICOT est de mettre en valeur le secteur du coton africain et de faire du Burkina Faso, le carrefour africain où les grandes préoccupations des acteurs de toute la chaîne de valeur du coton et du textile sont périodiquement discutées », indique un communiqué du Conseil des ministres.

Ce rendez-vous dédié à la filière coton conventionnel et biologique sur le continent permettra notamment aux acteurs d’échanger autour du thème « La transformation locale du coton : quels modèles d’industrialisation pour l’Afrique dans le cadre de la Zone de libre échange continentale Africaine (ZLECAf) ? ».

Cette problématique reste d’actualité dans un contexte où seulement 10 % la récolte est transformée localement malgré une importante offre en matières premières. Selon les données de la CNUCED, le continent africain a contribué pour moins de 5 % des expéditions globales de vêtements et textiles évaluées à 860 milliards $ en 2019.

Pour rappel, le coton est produit sur plus de 4 millions d’hectares en Afrique, selon le Comité consultatif international du coton (ICAC).

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