Le prix de l’or a dépassé la barre des 2 300 $ l’once en mars 2024, établissant un nouveau record historique. Au-delà des retombées directes pour les producteurs, les sociétés actives sur des projets aurifères peuvent mobiliser plus facilement des fonds pour l’exploration

Au Burkina Faso, Nexus Gold prévoit de lever des fonds en vue d’un programme d’exploration sur son projet Dakouli 2 en 2024. La junior minière canadienne l’a annoncé dans un communiqué publié le 12 avril, précisant que la hausse du cours de l’or a joué un rôle dans cette décision de reprendre les travaux interrompus depuis 2020.

« L’Afrique de l’Ouest possède certaines des réserves d’or les plus substantielles de la planète, et Dakouli est situé sur l’une des ceintures de roches vertes les plus prolifiques. Nous sommes enthousiasmés par la récente hausse de l’or et nous pensons que c’est le moment idéal pour intensifier nos opérations en Afrique de l’Ouest » explique Milad Zareian, PDG de Nexus.

Dakouli 2 couvre 94 km² à environ 100 km au nord de la capitale burkinabé Ouagadougou. Le premier programme de forage mené en 2020 a mis en évidence plusieurs anomalies géochimiques et géophysiques, avec des interceptions à des teneurs allant de 1,61 g/t d’or à 14,51 g/t d’or à faible profondeur. Le programme d’exploration prévu en 2024 est notamment destiné à suivre les cibles déjà identifiées.

Pour rappel, Nexus Gold fait partie des multiples sociétés actives dans l’exploration aurifère au Burkina Faso, avec pour objectif de réaliser la prochaine découverte majeure d’or dans le pays. Malgré la menace terroriste, le Burkina reste une destination attractive pour les investisseurs miniers, compte tenu de ses réserves d’or inexploitées.

Agence ECOFIN