Les neufs nouveaux conseillers du Conseil supérieur de la Communication (CSC) ont prêté serment samedi, pour un mandat de cinq ans non renouvelable, dans un contexte sécuritaire difficile du pays.

Les neufs nouveaux conseillers du Conseil supérieur de la Communication (CSC) ont prêté serment samedi, pour un mandat de cinq ans non renouvelable, dans un contexte sécuritaire difficile du pays.

Louis Modeste Ouédraogo et 8 autres nouveaux Conseillers du Conseil supérieur de la communication (CSC) ont prêté serment lundi devant le Conseil constitutionnel pour un mandat de 5 ans non renouvelable.

Cette prestation de serment qui intervient après leur nomination le mercredi 24 janvier 2024, en Conseil des ministres met fin aux activités de l’ancienne équipe dirigée par Abdoulazize Bamogo.

Selon l’un des membres, Louis Modeste Ouédraogo, au regard de la situation sécuritaire difficile qui prévaut au Burkina Faso, le volet immédiat, en terme de lutte contre le terrorisme demeure la communication.

M. Ouédraogo a soutenu que les 9 nouveaux membres de l’organe de régulation des médias burkinabè ont, entre autres, pour mission de renforcer la cohésion sociale.

A ses dires, ils vont se référer à la loi pour réguler la vie des médias au grand bonheur des populations.

Même son cloche pour Abdoulaye Tao qui soutient que l’audience solennelle de prestation de serment marque le début du mandat des nouveaux conseillers du CSC.

« Vous connaissez tous le contexte, le collège est assez varié, nous allons essayer d’être à la hauteur des attentes des populations, en matière de régulation des médias », a-t-il indiqué.

Le président du Conseil constitutionnel, Barthélemy Kéré, dit compter sur le sens de patriotisme et du professionnalisme des nouveaux membres pour que l’institution joue au mieux son rôle.

« Vous serez donc amenés à vous prononcer, comme une juridiction, sur des questions dont vous serez saisis. Le serment que vous venez de prêter traduit à cet effet toute la délicatesse de vos fonctions. C’est de toute évidence une lourde responsabilité, au regard de la diversité des médias, de leur éparpillement sur l’espace territorial et de la complexité de leur mission », a noté Me Kéré.

En rappel, le mardi 21 novembre 2023, les députés de l’Assemblée législative de Transition (ALT) ont voté à l’unanimité à 70 voix, le projet de loi organique portant réforme du CSC.

A ce titre, le président du CSC ne sera plus élu par ses pairs conseillers mais nommé dans les jours à venir par le président du Faso.

Agence d’information du Burkina