Au Burkina Faso, les céréales constituent la base de l’alimentation des populations. Ces cultures stratégiques pour la sécurité alimentaire du pays bénéficient depuis 2023 de plusieurs programmes publics visant à renforcer leur production

Au Burkina Faso, Ismaël Sombié, ministre en charge de l’Agriculture a procédé le 6 février au lancement officiel du « Projet d’urgence pour le renforcement de la production agricole au Burkina Faso » (PURPA-BF).

D’un coût total de 25 milliards de Fcfa (41 millions $), ce nouveau projet financé par la Banque africaine de développement (BAD) sera mis en œuvre sur une période de 2 ans dans toutes les régions du pays. Il cible plusieurs cultures, dont le blé, le maïs, le riz, le sorgho, le soja, le niébé.

Selon les informations relayées par le quotidien local lefaso.net, les interventions porteront notamment sur la distribution de 34 000 tonnes d’engrais et 3 000 tonnes de semences certifiées de « variétés performantes et climato-résilientes » à des prix subventionnés aux petits exploitants agricoles.

« Le PURPA-BF couvrira 250 communes pour un total de 102 000 bénéficiaires directs et 612 000 indirects, avec une concentration des activités autour des grandes plaines irriguées », souligne Daniel Gampiré, coordonnateur du projet.

À terme, il est attendu la production supplémentaire de 1,1 million de tonnes de céréales (maïs, de riz et de sorgho), de 59 200 tonnes de légumineuses (niébé et soja), ainsi que l’introduction et l’intensification de la culture de blé.

Dans ce dernier volet, il faut souligner que le ministère de l’Agriculture avait signé le 17 mars 2023 une convention de financement avec l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) pour la production de semences.

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