En Afrique subsaharienne, l’utilisation des engrais reste à un niveau encore relativement bas par rapport au reste du monde et il constitue un des principaux facteurs qui limitent la production agricole

Au Burkina Faso, le Centre international pour le développement des engrais (IFDC) a lancé le 7 février, un projet visant à améliorer l’accès et l’utilisation d’engrais par les petits exploitants agricoles. D’un coût total de 1,46 million $, il est financé par l’initiative « Sustain Africa » mise en œuvre par le Partenariat africain pour les engrais et l’agroindustrie (AFAP).

À travers ce projet, l’IFDC prévoit d’ici mai prochain, de rendre disponibles 20 000 tonnes d’engrais au profit de 100 000 petits producteurs ainsi que 70 grossistes et détaillants.

Selon les informations relayées par le quotidien local Lefaso.net cette opération sera réalisée avec la collaboration du ministère de l’Agriculture, de la Société d’exploitation des phosphates du Burkina (SEPB) ou encore de l’Association des grossistes détaillants des intrants agricoles au Burkina Faso (AGRODIA).

« Les engrais seront vendus à prix réduit en tenant compte des charges de production et de l’implication des différents acteurs. C’est une intervention très rapide pour une fourniture d’engrais dans un délai très limité pour pouvoir atteindre les producteurs », souligne Bocar Diagana, directeur du département Impact de l’IFDC.

D’après le responsable, les interventions seront menées à travers 8 régions du pays notamment les Cascades, les Hauts-Bassins, la Boucle du Mouhoun, le Centre-ouest, le Sud-ouest, le Centre, le Centre-Sud et le Plateau-central.

Au Burkina Faso, l’utilisation apparente d’engrais était évaluée à plus de 234 000 tonnes en 2022, d’après les données compilées sur la plateforme Africa Fertilizer Watch.

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