La deuxième session municipale de la commune de Ziniaré a pris fin le mercredi 14 juin 2017 avec l’adoption de plusieurs délibérations. Sentiment de satisfaction du maire et des conseillers qui ont planché durant trois jours sur le développement de la commune
Après un conclave qui a duré trois jours, les conseillers municipaux de la commune de Ziniaré ont bouclé le 14 juin les travaux de la deuxième session ordinaire du conseil municipal au cours de laquelle, des décisions importantes ont été prises. Tous les points inscrits à l’ordre du jour (http://kaceto.net/spip.php?article2736) ont fait l’objet de débats, parfois houleux. D’où la satisfaction du maire qui juge le « bilan positif au regard d’une part, du nombre de conseillers présents, et d’autre part, sur la qualité des contributions que chacun d’eux a apportées ».
Aussi, se réjouit-il qu’au terme des discussions, 16 sur 17 libérations aient été adoptées. « Certaines ont suscité de grandes discussions, vu que les délibérations n’ont pas la même taille et la même portée », a commenté le maire, Pascal Compaoré. Au nombre des décisions prises, figure l’augmentation du prix des timbres, qui passe de 200 à 300F CFA à partir de janvier 2018 dans la commune de Ziniaré. Ce prix entre dans le cadre des objectifs de la commune, qui est de se donner les moyens d’améliorer le quotidien des administrés. « Nous allons travailler à ce que la population comprenne la portée de cette délibération », a indiqué Pascal Compaoré.
D’autres délibérations n’ont cependant pas été adoptées ; c’est le cas de celle portant révision de la taxe sur les tricycles. « Nous avons échangé sur les taxes afférentes aux stations des tricycles, mais au final, la délibération n’a pas été adoptée », a confié le bourgmestre de la commune. Selon lui, un prix avait été fixé par la délégation spéciale, qui était de 15000 FCFA pour les gros porteurs, et 6000 F CFA, pour les petits. Ce prix reste donc inchangé.
Longuement discuté puis renvoyé lors de la première session, le point portant acte de session amiable au profit des sociétés SAHA immobilier dans le village de Koassanga, sur la route de Zitenga, et SOCID à Zagbèga, à entrée de Ziniaré en venant de Ouagadougou, est revenu au centre des débats. En mars dernier, plusieurs conseillers avaient recommandé la prudence sur ces dossiers, le temps de s’assurer que ces deux promoteurs immobiliers sont en règle vis-à-vis de la législation en la matière, et imager un procédé qui permette aussi à la municipalité d’en tirer profit. Des conseillers avaient alors été mandatés pour faire les investigations nécessaires. Finalement, ils ont conclu que les deux sociétés avaient respecté toute la procédure et que rien ne pouvait empêcher l’adoption de la délibération. Un comité ad’hoc a par ailleurs été mis en place pour examiner tous les problèmes fonciers liés à la commune de Ziniaré.
Au cours de la session, il est apparu que 46% du budget supplémentaire de la commune a été reversé à l’investissement, c’est-à-dire, à la construction d’écoles et de forages, au cours des six derniers mois, pour ne citer que ces exemples.
Chargée des Affaires administratives et financières de la commune, Léa Badiel/Tiendrebeogo est une pièce maitresse dans l’exécution du budget communal. « Dès que le budget est adopté par l’autorité de tutelle, je mets tout en œuvre pour que toutes les dépenses soient bien exécutées », explique t-elle. Il lui arrive même d’anticiper sur certains dossiers, comme celui de l’aménagement de la mairie, avant la disponibilité du budget.
La deuxième session a adopté une décision qui va sans doute faire date dans la vie politique locale. A l’occasion du premier anniversaire de la prise de service du conseil municipal, il sera organisé le 29 juin prochain, la journée de dialogue et d’interpellation citoyenne. « C’est la première fois qu’elle se tient. Nous serons face à la population pour l’écouter, pour qu’elle nous critique et fasse aussi des propositions visant à améliorer la gestion de la collectivité », foi de Pascal Compaoré.
En outre, le maire a annoncé que la finale de la coupe de l’élu, lancée le 11mai dernier (https://www.kaceto.net/spip.php?article2502) aura lieu le 01 juillet. Une photo de famille a immortalisé la deuxième session du conseil municipal. Prochain rendez-vous le 17 octobre 2017.
Par Wakiyatou Kobré
Kaceto.net
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Deuxième session du conseil municipal de Ziniaré : le sentiment du travail bien fait, Bayi | 17 juin 2017 - 21:25 1
Au sujet des 75 hectares de koasinga nous avons préconisé la prudence.Cette affaire va susciter d ’ énormes problèmes :
– Les terres du village de koasinga appartenaient au village de Barkuitenga
– Comment onze individus peuvent être les seuls propriétaires terriens des 75 hectares ?
– Est ce réellement pour des logements sociaux que cette superficie est achetée ?
– Que deviendront les enfants de ce village dans 25 - 30 ans .
– L ’ histoire nous dira s ’ il fallait vendre ou louer le terrain !
Association Burkina France Ensemble, Jean-Pierre Dumas | 17 octobre 2017 - 17:02 2
Jean-Pierre Dumas Le 10/10/2017
1 rue de la Couée
10 310 Longchamp sur Aujon
Président de l’association loi 1901 Burkina France Ensemble
4 bis rue Saint-Pierre
10 200 Bar sur Aube
Site Internet (en construction) : Burkina-France-Ensemble.jimdo.com
Courriel : bfe-france@laposte.net
A l’attention de
Monsieur Le Maire de Ziniaré
Commune du Burkina Faso
Monsieur Le Maire de Ziniaré,
Burkina France Ensemble (BFE) est une petite association caritative loi 1901 qui est née à Bar sur Aube (France) en 1979. Elle se propose, dès sa naissance, d’aider les villages de Guilongou, Manegtaba et Kombissiri. En 2009, BFE est inscrite dans le guide des acteurs de la solidarité internationale ; depuis le 1er août 2017, BFE est reconnue ONG intervenant au Burkina Faso par l’Ambassade de France de Ouagadougou.
BFE présente la particularité d’être constituée de deux sections : BFE-section Burkinabé (4 adhérents) et BFE-section Française (11 adhérents). Chaque section est autonome dans son fonctionnement. Par contre, cette architecture permet à nos Amis Burkinabé de nous exprimer des besoins ; BFE-France les étudie et recherche les financements ; BFE-Burkina Faso réalise les projets et rend compte de l’évolution. En cas de crise grave (comme la famine de 2011/2012), il ne nous faut que quelques jours pour faire parvenir l’argent nécessaire afin d’éviter le pire. Un simple compte rendu des dépenses est exigé.
En 2013, suite au scandale de « l’Arche de Zoé » (en 2007, tentative d’enlèvement d’enfants Tchadiens par une association Française), la Région Champagne-Ardenne a organisée 8 séances de formation pour les petites associations caritatives comme la notre. Depuis cette date, BFE-France s’est complètement restructurée :
– Nouveaux statuts, adaptés aux exigences de transparence que nous devons aux donateurs ;
– Comptabilité informatisée et à jour en temps réel (logiciel CIEL) ;
– Adresse Mail pour pouvoir correspondre aisément avec nos partenaires ;
– Depuis quelques semaines, un site Internet (Burkina-France-Ensemble.jimdo.com) qui sera complètement traduit en Anglais, en Allemand et en Espagnol. Ce site est consultable depuis un portable ;
– Prochainement, une page Face book sera connectée au site Internet.
Le site Internet et la page Face book ont plusieurs fonctions :
– Elargir l’assise de BFE-France en nous faisant connaître sur le Web, porte ouverte sur le monde ;
– Gagner de nouveaux adhérents ;
– Obtenir plus facilement des partenariats avec des entreprises ou des dons de particuliers.
Comme il est rappelé dans la page d’accueil de notre site, les Burkinabé ne sont pas responsables des disettes ou des famines qui les touchent régulièrement : ils les subissent ! Envoyer de l’argent est le minimum que l’on puisse faire. Mais se battre pour empêcher ces calamités est plus efficace…
Dans cette optique, BFE-France veut donner les moyens aux familles de stocker les surplus alimentaires en cas de bonnes récoltes pour les consommer pendant les années difficiles. Deux possibilités s’imposent immédiatement : déshydrater certains fruits/légumes et/ou stériliser des conserves alimentaires familiales (bocaux en verre). Ces deux possibilités peuvent être réalisées en utilisant l’énergie solaire directement (déshydrater) ou en convertissant l’énergie solaire en énergie électrique (panneaux photovoltaïques) pour faire fonctionner un stérilisateur. Tout ceci est expliqué et commenté dans notre site Internet. Un troisième projet permettrait d’affranchir de la corvée de bois nos Amis Burkinabé : utiliser directement l’énergie solaire pour cuire les repas. De plus, cette solution préserve la forêt et ses arbres.
Nous avons choisi de commencer par équiper les foyers de Guilongou, tout simplement parce que notre Ami René Soalla, adhérent de BFE-Burkina Faso, est sur place pour organiser et suivre l’évolution des projets. Mais même le meilleur projet ne peut-être développé sans le consentement des élus et des autorités locales : seuls les habitants de Guilongou sont à même de dire si ce projet répond à un besoin ou pas. De fait, Vous êtes le premier filtre que BFE-France doit surmonter pour concrétiser ses projets.
Je Vous invite respectueusement à consulter notre site Internet (encore inachevé), pour être à même de mesurer l’importance de nos projets. Je reste bien évidemment à votre disposition pour répondre aux interrogations légitimes dont les réponses Vous seraient nécessaires pour Vous prononcer. Votre avis revêt une importance capitale parce que :
– Comment faire pour réunir le budget si Vous n’approuvez pas le projet ?
– Il existe en France une loi dite « Loi Coluche » qui permet aux donateurs et/ou aux partenaires de soustraire de leurs impôts les deux tiers de leurs dons. Pour que BFE-France puisse en faire bénéficier les donateurs, elle doit négocier « un RESCRIT » (un contrat) avec le ministère du budget. Votre accord pour ce projet serait un argument important pour obtenir ce « RESCRIT », condition incontournable pour obtenir des partenariats avec des entreprises.
Dans l’attente de Votre réponse, j’ai l’honneur, Monsieur Le Maire de Ziniaré, de Vous présenter l’expression de ma très haute considération.
Jean-Pierre Dumas
Président de BFE-France
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