Le mercredi 03 août 2016, la librairie du Carrefour Saint Jean de la Commune de Cocody a servi de cadre à une cérémonie de dédicace d’un ouvrage inédit, intitulé : « L’Acrostiche comme on l’aime : Hommage à 63 célébrités d’ici et d’ailleurs ».

Parue aux éditions Matrice en mai 2016, cette œuvre rend hommage aux grandes figures, aux gloires qui ont ou qui continuent de faire rêver le monde entier. Le Burkina Faso occupe une place de choix dans cet ouvrage avec un hommage à une illustre légende africaine, notre compatriote, feu Président Thomas Sankara.
La représentation diplomatique burkinabè en Côte d’Ivoire était représentée à cette cérémonie par une délégation conduite par le Premier conseiller, Monsieur Mamadou Ilboudo.
Ecrit par un enseignant, l’auteur Mathurin AGODIO définit l’Acrostiche comme un poème ou une strophe où les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical composent un nom (auteur, dédicataire) ou un mot-clef. En somme, l’Acrostiche est une technique d’expression poétique.
Œuvre de 98 pages, « L’Acrostiche comme on l’aime » concerne 63 personnalités réparties en cinq rubriques :
 Littérature et culture avec six personnalités ;
 Musique avec dix-huit personnalités ;
 Sport avec dix personnalités ;
 Politique avec vingt-quatre personnalités ;
 Religion avec cinq personnalités ;

L’ancien président du Faso, feu Thomas Sankara, est la seule personnalité du Pays des Hommes intègres qui figure parmi les célébrités et légendes choisies dans cet ouvrage.
Voici un extrait de l’Acrostiche de Thomas Sankara :

THOMAS

Thomas mais pas St thomas, vous avez été concret
Haute-Volta ; nom issu de la colonisation, vous l’avez achuré
On aurait voulu que cela eusse été juste un rêve
Mourir seulement à 37 ans, quelle précoce trêve
Assassiné lors d’un coup d’Etat qui reste controversé
Synonyme d’arrêt de votre combat qu’ils ont évincé

SANKARA

Sankara, ce nom évoque dans l’opinion africaine, l’espoir
A Saye Zerbo vous avez claqué la porte non sans le décevoir
Ne jamais compromettre le peuple, voici votre crédo
Képi ou béret rouge, on distinguait de très haut
Ah la politique, on n’en sondera jamais assez les méandres
Redorer le blason de l’homme burkinabè et le défendre
Aura été votre combat en 4 ans à la tête de la République.

Le Service Presse de l’Ambassade du Burkina Faso en côte d’Ivoire