Samedi 25 février s’ouvre au palais des sports de Ouaga 2000, la 28ème édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), le plus grand rendez-vous africain du 7è art.
Hier 22 février, le comité d’organisation a fait le point des préparatifs en rassurant les cinéphiles et les professionnels du domaine : tout est prêt pour que la fête soit belle.

"Cinémas d’Afrique et culture de la paix", c’est sous ce thème qui colle à l’actualité nationale et sous-régionale ouest-africaine que se tient du 25 février au 4 mars 2023, la 28ème édition du Fespaco avec le Mali comme pays invité d’honneur. Une grosse délégation, conduite par le premier ministre Choguel Maïga est attendue aujourd’hui à Ouagadougou. Hier, face à la presse, le président du Comité d’organisation, Fidèle Tamini a levé l’équivoque sur la polémique qu’avait suscitée le choix du Mali à la place du Togo que certains confrères avaient annoncé. Après le délégué général du Fespaco, Alex Moussa Ouédraogo, il a indiqué que le Togo n’avait jamais été officiellement choisi comme pays invité d’honneur, mais figurait seulement sur a liste des pays sollicités. Le Mali ayant répondu favorablement et respectant les critères, son choix s’est imposé.
Comme lors de la précédente édition, celle de 2023 va se dérouler dans un contexte sécuritaire pour le moins délétère. Le comité d’organisation a de nouveau rassuré que les dispositions sont prises pour assurer la sécurité et la tranquillité des festivaliers.
Le programme général du Festival est déjà disponible et tout indique que la rendez-vous de 2023 sera de belle facture.
Des délégations étrangères sont déjà dans nos murs, comme du Brésil, en attendant le gros lot qui devra fouler le sol burkinabè dans les prochaines heures.
Après la tenue de la 16ème édition du SIAO du 25 janvier au 5 février, puis la Semaine nationale de la culture annoncée pour le 29 avril au 6 mai prochain, il apparait que face aux attaques terroristes, le Burkina convoque sa culture pour résister aux forces nihilistes dont le projet n’est rien d’autre que l’apologie de l’obscurantisme et du chaos.

Kaceto.net