Le Socle citoyen pour la libération (SOCL) s’inquiète sur ce qu’il considère comme des manœuvres visant à remettre en cause le multipartisme intégral par la limitation du nombre de partis politiques.

L’histoire du Burkina Faso est jalonnée de luttes politiques. Dans ces combats il y a eu des victoires. Certains des acquis dont le multipartisme intégral rencontre des velléités de remise en cause aujourd’hui. Faut-il laisser tuer le pluralisme démocratique chèrement arraché ?
Nous prenons la parole pour attirer l’attention des acteurs de notre scène sociopolitique et militaire sur la portée du pluralisme démocratique dans notre histoire politique. Pendant que la décision de suspension les partis politiques attend encore des explications convaincantes, des relents suscités de manière intéressée crient à la réduction du nombre de partis politiques.
Notre écrit vise ici à montrer les manœuvres, les antécédents historiques et actuels ourdis durant différents régimes politiques et militaires pour tuer les opinions politiques progressistes. Notamment les tentatives pour réduire les partis, de les absorber ou en tentant de supprimer les partis d’oppositions. On explorera ainsi les actes utilisés, les tentatives de musèlement de l’opposition, la création tous azimuts des partis pour soutenir les seigneurs de l’époque et la remise en cause du multipartisme intégral par la justification fondée sur le nombre pléthorique des partis. Nous donnerons notre analyse sur cette fumée-antimultipartiste.

Contexte d’avènement du multipartisme

Après l’intermède des événements du 15 octobre 1987 qui a propulsé le Front Populaire au pouvoir sous le leadership de Blaise Compaoré en 1989, un discours historique tenu par l’ancien président Français, François Mitterrand à la Baule définissait les relations de la France avec son pré-carré à partir des normes de démocratie libérale dont une des exigences était le multipartisme. Si le discours de la Baule était l’effet déclencheur, c’était sans compter avec la soif des peuples Africains de se libérer du joug de la dictature imposée par les pouvoirs militaires depuis les débuts des indépendances formelles. En mars 1991, le Mali avait donné le ton par des manifestations monstres qui ont eu raison du pouvoir du général Moussa Traoré. Au Burkina Faso dès 1990, l’opposition organisée au sein de la Coordination des forces démocratiques (CFD) "composée d’une vingtaine de partis", a lancé les hostilités par la revendication de la tenue d’une conférence nationale souveraine. Cette revendication pendant cette période a rencontré une riposte du pouvoir en place et ses soutiens politiques. Le Chef de l’Etat commence alors à mener une politique de démantèlement stratégique de l’opposition. Pendant plusieurs mois la tension était vive entre les manifestants et les partis politiques qui étaient aux manettes. C’est dans cette ambiance que va travailler une commission en charge de rédiger la Constitution de la 4ème République dont certains membres avaient toujours pour intention de garder certaines structures de masses, mais pire, ils voulaient les constitutionnaliser pour qu’elles servent toujours les « seigneurs » qui avait la charge d’implémenter la nouvelle donne politique. De tractations en tractations ont fini par faire entendre raison aux thuriféraires qui avaient du mal à se débarrasser des oripeaux d’Etats d’exception. C’est ainsi que le 2 Juin 1991, le peuple appelé à se prononcer par Référendum sur la nouvelle Constitution qui lui est soumise a voté Oui à plus de 80%. L’opposition pendant ces premières années de l’expérience démocratique aidée par les masses sevrées de liberté va monter à l’assaut contre le tripatouillage des résultats des élections en novembre 1991, estimant que les conditions n’étaient pas suffisamment transparentes pour les élections présidentielles. Les candidats issus de la Coordination des forces démocratiques (CFD) boycotteront le scrutin présidentiel. S’en était suivi les nuits des longs couteaux avec les tentatives d’assassinat dont l’une des victimes fut le professeur Oumarou Clément Ouédraogo du parti du travail du Burkina (PTB).

Le processus de liquidation de l’opposition crédible

La conférence nationale souveraine qui avait provoqué un tumulte de la position tranchée de part et d’autre a fini par engendrer une parade consensuelle qui va consister à la tenue d’un Forum de réconciliation national. On était allé chercher l’oiseau rare pour présider ses assises dans L’Eglise Famille. Le prélat commis à ce travail, Monseigneur Séraphin Rouamba se dédiera à la tâche jusqu’à ce qu’un autre débat vienne gripper la tenue de ces assises : la retransmission du Forum à la Radio et à la Télévision va être le goulot d’étranglement qui occasionnera son ajournement pour une date ultérieure. Le pouvoir n’est plus revenu sur ce forum jusqu’à ce qu’une autre crise survienne en décembre 1998. Déjà semble-t-il que le nombre de partis politiques dépassait largement la centaine sur le fichier. Mais, cette prolifération de partis avait été suscité par le pouvoir Compaoré et ses artisans. Cela pour montrer à la face du monde que la récrimination faite par l’opposition est mineure quant au boycott des consultations électorales. Ainsi le pouvoir et ses satellites vont susciter des partis de moindre envergure avec pour mission d’apporter une caution politique au régime et d’accompagner le candidat du pouvoir en d’absence de concurrent sérieux. La méthode des candidats accompagnateurs trouvera son essence pour valider la crédibilité des élections. L’exemple des élections présidentielles de 1998 avec les non moins célèbre Fréderic Guirma et Ram Ouédraogo comme candidats est la confirmation de la ruse politique sous Blaise Compaoré dont le souci était de combler le vide laissé par l’opposition réelle en trouvant des acteurs pour amuser la galerie. Dans le processus de tuer l’opposition crédible, on travaillera a ameuté les acteurs les plus en vue. Ainsi à la création du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) en 1996, les grands partis comme la Convention nationale des patriotes progressistes/ Parti social- démocrate (CNPP/PSD) avaient volé en éclat. Le professeur Joseph Ki-Zerbo et ses camarades, militants de ce parti iront créer le PDP tandis que les autres rejoignaient le large rassemblement avec armes et bagages. L’implosion ne s’arrêtera pas à ce seul parti, plusieurs autres se saborderont à cet instrument politique qui allait se mettre au service du régime pendant plusieurs années de son règne.

Faits politiques dans les années Yaméogo et le déficit de démocratie

Ce qui restera de l’opposition ne retrouvera vie qu’après le drame de Sapouy consécutif à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo en décembre 1998. Réunis au sein du Groupe du 14 Février, les partis politiques vont prendre part avec la société civile à la lutte contre l’impunité dont la revendication principale était la justice pour Norbert Zongo. Sous la poussée populaire en 2002, l’opposition mit fin à la domination du parti au pouvoir par l’émergence d’une opposition parlementaire forte. De cette période à 2012 l’opposition politique a retrouvé du souffle contrairement aux années antérieures ou elle rasait les murs. Après ces longues années de la quête de démocratie, aujourd’hui les contingences obligent le pays à être dans une parenthèse politique avec à la direction du Burkina Faso par les militaires en Transition. Avec certainement des conseils des politiques qui ne voudraient pas des nouvelles figures concurrentes dans le paysage politique. Ces réseaux souterrains entretiennent aujourd’hui le sifflement sur la réduction du nombre des partis en vue d’une monopolisation du champ politique. Alors que la lutte pour un multipartisme intégral a été menée de longue date. Rappelons du reste qu’avant que la Haute-Volta n’accède à l’indépendance, Maurice Yaméogo qui avait déjà la réalité du pouvoir avait muselé l’opposition. Les acteurs politiques se sentant menacé avaient appelé à la tenue d’une table ronde par une lettre qu’ils avaient écrite à celui qui faisait office de chef de l’Etat avant le 5 Août 1960. La missive disait en substance : « Avant de bâtir la cité des buildings, ne faut-il pas bâtir celle des cœurs qui sera le soutien inébranlable de toutes nos réalisations économiques et sociales. » Ils ajoutaient dans l’écrit adressé au président Yaméogo que : « L’indépendance sera le début de nos grandeurs et nos souffrances, car l’indépendance c’est tout l’esprit national à créer dans un pays qui ne doit aujourd’hui son unité qu’à l’œuvre de ceux que nous répudions avec fracas. » La soif de démocratie mise sous éteignoir avait provoqué dès cette époque la réaction de ces acteurs politiques. L’Association des scolaires voltaïque (ASV), une des vieilles associations estudiantines de la Haute-Volta basée à Dakar écrivait aussi à cette époque une lettre ouverte à Maurice Yaméogo le 9 mars 1960. Dans son appréciation de la situation au pays elle disait : « Votre gouvernement ne respecte pas les principes démocratiques, les principes qu’il aurait dû observer, ne serait-ce que dans un désir de conservation ; faute de le faire, il s’expose à ne pas savoir quel est le degré de mécontentement du peuple, mécontentement qui fera tout sauter, un jour, à la grande surprise de certains. » C’est ce qui arrivera le 3 janvier 1966.

Faut-il limiter les partis politiques ?

Sous le dehors du nombre pléthorique des partis si l’on veut attenter à la vie des nouvelles initiatives politiques en portant atteinte au multipartisme intégral acquis de hautes luttes après les sacrifices pendant des longues années, les acteurs avisés ne lésineront pas sur les moyens à descendre encore dans l’arène de la lutte. Cette expérience de limitation de nombre de partis, même sous d’autres cieux n’a pas prospéré. Au Sénégal sous le magistère du président poète Léopold Sedar Senghor, le multipartisme intégral avait été mis en cause en 1976. En effet suite à une révision constitutionnelle intervenue le 19 mars 1976, l’article 3 de la Constitution limitait les partis à trois (3). Une autre révision interviendra en 1978 et qui portait les partis à quatre (4). Ces deux révisions avaient pour objectif de domestiquer les partis en utilisant le prétexte des courants. Il s’agissait du socialisme, du communisme, du libéralisme et du conservatisme. Les acteurs politiques et non des moindres comme le professeur Cheikh Anta Diop avait botté en touche cette norme politique. L’objectif de Senghor était de limiter la liberté d’associations politiques des citoyens et de mettre hors de la légalité une partie importante de l’opposition qui ne se trouvait pas dans ces prétendus courants, ou qui refusait la standardisation des partis politiques au Sénégal à cette époque. N’est-ce pas un musèlement politique qui ne dit pas son nom et le début de la remise en cause de certains principes démocratiques dont le multipartisme intégral est partie prenante ? Le schéma Senghor ne prospéra pas ! Il est à noter donc que le multipartisme fut un combat panafricain à travers différents pays ou les peuples et les organisations se mobilisèrent victorieusement contre les régimes et dictatures militaires partout en Afrique.
Nous devons savoir que le peuple burkinabè était assoiffé de démocratie bien avant que le mur du Berlin ne soit détruit en novembre 1989 et avant qu’on impose à l’Afrique la démocratie libérale. En effet, du Président Maurice Yameogo au général Président Sangoulé Lamizana, les burkinabè n’ont jamais accepté l’esprit du parti unique ou de la pensée politique unique ! C’est en partie la tentative de régner par la main de fer qui a été la cause et le fait que Maurice Yaméogo soit congédié de la tête du pays. Ensuite ce fut le président militaire Lamizana qui deroule l’expérimentation du parti unique à travers le Mouvement national pour le renouveau (MNR). Il échoua lamentablement face au refus et à la mobilisation populaire, malgré que nous fussions dans un contexte des partis uniques avec les militaires au pouvoir partout en Afrique, parce que les voltaïques ne voulaient en entendre parler. Les journées des 17 et 18 décembre 1975 décrété villes mortes par le syndicat pour revendiquer plus de démocratie en sont les preuves.
Les manœuvres récentes de répressions des voix politiques
Plus récemment, des visées monopolistiques débutent avec le concept de chef de file de l’opposition créé en 2009. Ce statut fait de ce dernier le principal interlocuteur des partis auprès du pouvoir en place. Toute chose qui bipolarise la classe politique et n’offre point de place à une autre alternative, ni à l’inventivité et la créativité politique d’une autre qualité. Le phénomène CFOP instaure des consensus mous et souterrains entre Majorité au pouvoir et le Chef de fil de l’opposition, un circuit fermé, empêchant du coup la nouveauté et d’autres alternatives qualitatives. L’avènement du MPP va accentuer cet état de fait par une hypertrophie de la majorité qui capture des partis tous azimuts issues de l’opposition politique. Cet albatros hyper-majoritaire va même aspirer tous les chefs de files de l’opposition pour s’assurer de la mort effective de l’opposition burkinabè. De ce fait, nous comprenions que la seule chance de reprendre une animation politique de qualité résidera dans une nouvelle dynamique de création de partis d’alternatives et de rupture, portée par des jeunes audacieux qui ont visiblement fait leur armes dans les deux dernières décennies de luttes populaires nationales. C’est pourquoi les esprits limitatifs qui stipulent sur la réduction du nombre de partis ne sauront être des faits de hasard. Ils traduisent insidieusement la volonté de stopper la montée de dynamiques nouvelles qui troublent les intérêts politiques conservateurs. La chute du régime supernova du MPP et alliées conduit à des parenthèses politiques transitaires. Les récentes Transitions soulèvent dans la foulée des discours sur la refondation dans un contexte particulier de lutte contre le terrorisme et d’aspirations de mettre fin à un long cycle politique.
L’ère des MPSR et
Mais, les deux dernières assises des MPSR en 2022 ont laissé voir une sorte de "tutorisation" de la classe politique qui se voit représentée par quatre monopoles, derrières lesquelles doivent s’aligner tous les autres partis légalement constitués. Et pourquoi cela ?? C’est quoi la classe politique ? Qui a la légitimité de la représenter ? Et qui a la légitime qui designer la classe politique ?? Comme nous l’avons vu plus haut avec Senghor au Sénégal, il s’agit en claire d’une mise sous tutelle au forceps de la classe politique par la fabrication d’entités mécaniques, EX-CFOP, EX-MAJORITE, EX-ONA et AUTRES PARTIS, toutes frappées de crise et en situation décomposition. Sous l’actuel MPSR, des voix savamment modulées tentent d’inciter à la réduction du nombre de partis politiques. On peut imaginer que cela ferait la place à des individus ou partis "heureux choisis" pour la circonstance. Dans les mêmes rangs des voix distillent de supprimer les partis politiques ; alors même que ces derniers sont déjà en mode suspension. Ces voix suppressives arguent un plan de liquidation des partis politiques sans argument soutenable et soutiennent insidieusement que seuls les militaires peuvent conduire le pouvoir. On aperçoit qu’il advient par intermittence une ignorance de l’histoire des combats politiques du pays chez des personnes qui ne tolèrent pas l’univers des idées, encore moins de l’engagement conscient.

Ce qu’il faut savoir

Nous voulons rappeler que le Burkina vit le pluralisme démocratique sans discontinuer, et a atteint le stade encore plus libre des candidatures indépendantes. Cet état de fait n’est pas un cadeau du père noël ! Ce constat est le résultat des combats, celui du potentiel patriotique et panafricaniste de la jeunesse de tous les temps. Sur le reste de l’Afrique, le jeu politique a toujours été pluriel depuis l’ère des forums nationaux et referendum des années 90 qui ont connu une solidarité des luttes politiques et panafricaines pour créer un renouveau démocratique et l’ouverture du jeu politique africain, contre le gré des dictatures militaires et des timoniers. Le cas béninois en fait date. Le Front populaire ivoirien (FPI) s’est ragaillardi de ces luttes et est parvenu au pouvoir en 2000. Du reste le FPI en Côte d’Ivoire, l’ANC en Afrique du Sud, l’UPC du Cameroun, le MLN avec le professeur Joseph Ki Zerbo, le CCP de Nkrumah au Ghana, etc., sont des partis créés avec quelques leaders. Mais ces partis connaitront une accession remarquable grâce à leur combativité, leur ligne politique et le leadership de leurs dirigeants. Ces exemples montrent la place et l’importance des partis suivants leurs courants et plateformes, dans l’animation et l’évolution de l’espace publique, mais aussi l’importance de leur apparition dans l’histoire des peuples et des pays. Idem, sur les sols européens et américains ou les partis compétiteurs pour les présidentielles s’appuient sur la dynamique de l’ensemble du système partisans qui constitue en réalité le moteur des bouleversements politiques en Europe. Cette donne pluraliste a entrainé l’émergence des vagues des partis SYRISA d’Alexis TSipras en Grèce, du mouvement 5 étoiles en Italie ou des phénomènes Jean Luc Mélenchon et du mouvement en marche d’Emmanuel Macron en France, etc.
Que révèle cette fumée anti-liberté politique ou fumée anti-multipartisme ?
En remontant l’histoire et la géographie sur l’enjeu du multipartisme et notamment les velléités de remise en cause manifeste, nous estimons qu’il ne sert à rien de chercher coute que coute à remettre en cause les acquis du peuple burkinabè arrachés de hautes luttes. Car pourrait-on se demander ce qui se trame derrière une telle volonté de surcroit dans un contexte où la priorité est sécuritaire. Il ne sert à rien de provoquer la classe politique et les classes combattantes progressistes par des réformes qui ne créeront que des polémiques inutiles. Du reste, les partis politiques qui se créeront sans offres crédibles mourront de leur plus belle mort, à l’instar des agonisassions terminales d’anciens partis présidentiels. On n’a pas besoin de décret pour constater leur décès. Ainsi, des regroupements libres sont à l’initiative des partis eux-mêmes qui peuvent décider de créer des coalitions autours d’une plateforme minimale et d’une vision commune.
Le vrai problème ici n’est pas le nombre de partis politiques, mais la qualité de l’animation politique. Pour cela une dynamique de naissance de partis qualitatifs peut redonner une nouvelle légitimité politique, voire réhabiliter la politique. C’est aussi dans la dynamique d’émergence de nouvelles forces crédibles qu’il est possible de provoquer une vraie relève utile pour notre pays, qui en a besoin. Tout étouffement de voies nouvelles alternatives constitue une sorte de conservation d’un ordre politique obsolète et qui est responsable de la ruine politique et morale du pays. Pour nous, tout groupe de jeunes, personnes valeureux, engagés et porteurs d’idéaux et valeurs nobles ont le droit naturellement de proposer un cadre politique pour proposer leur vision programmatique à la nation et contribuer à l’animation qualitative de la vie politique. L’engagement politique de la jeunesse est d’ailleurs à encourager. Disais le Pr Joseph Ki Zerbo, la politique c’est la réflexion. Nous dirons à notre niveau que la politique c’est l’engagement pour un changement sociétal de qualité au profit de l’intérêt général. C’est pourquoi la ligne du SOCL est celle d’une nouvelle citoyenneté politique où le nouvel Homme politique doit être un bon citoyen, un citoyen exemplaire. Cela commande que les citoyens ne tombent pas dans le piège de l’image dégradée de la politique actuelle, en se mettant à l’écart… Ce fatalisme serait dangereux pour l’avenir ! Ainsi le SOCL appelle les hommes et femmes à réinvestir le champ politique pour un Burkina moderne fondé sur un socle de valeurs endogènes et universelles.
Dans une telle attente et perspective la vie politique doit reprendre pour permettre la reconstruction d’une nouvelle façon de faire la politique.
Temps du peuple, Temps de la libération !

Le SOCL .