Au Burkina Faso, les fruits constituent l’une des principales sources de recettes horticoles. Comme dans les autres pays de la sous-région, les procédures sanitaires et phytosanitaires demeurent une préoccupation majeure pour les exportateurs

Au Burkina Faso, Alassane Guire, directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, a procédé le 12 avril au lancement officiel de la plateforme électronique « ePhyto ».
Ce système numérique permettra de faciliter et d’accélérer la délivrance du certificat phytosanitaire en remplacement de la procédure manuelle jusqu’ici employée. Il faut noter que ce nouvel outil commercial résulte du Programme de facilitation des échanges en Afrique de l’Ouest (FEAO) déployé dans le pays et appuyé par la Banque mondiale

« Cette plateforme représente une avancée significative dans la modernisation des procédures administratives. [EPhyto] contribuera à sécuriser le commerce international des produits végétaux, à améliorer les performances des exportations et à réduire les délais de délivrance des certificats phytosanitaires », explique M. Guire.

« L’opérationnalisation du certificat phytosanitaire électronique va renforcer la compétitivité commerciale du Burkina Faso et aider les commercants burkinabè à participer encore plus aux échanges mondiaux », ajoute pour sa part Erick Herman Abiassi, représentant-pays de la Banque mondiale au Burkina Faso.

En 2022, le Burkina Faso a expédié plus de 140 000 tonnes de fruits comestibles et dérivés d’une valeur de près de 112,4 milliards de francs CFA (182,6 millions $), selon les données compilées par l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD).

ECOFIN