Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a présidé la clôture des activités de la 2e Mission conjointe de suivi (MCS) du Plan stratégique de développement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire (PSDEBS), le vendredi 24 mai 2024 à Bobo-Dioulasso
Dans sa volonté de disposer d’un système éducatif de base et d’enseignement secondaire démocratique, performant, résilient et contribuant à la formation de citoyens responsables, le gouvernement burkinabè a mis en place un Plan stratégique de développement de l’éducation de base et de l’enseignement secondaire (PSDEBS) 2021-2025.
Après son exécution en 2023, les acteurs du monde de l’éducation, réunis au sein de la 2e Mission conjointe de suivi (MCS), étaient en conclave du 20 au 24 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, pour réaliser un suivi de l’évolution du sous-secteur de l’éducation de base et de l’enseignement de base.
La clôture de ces activités a été présidée par le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara.
Il s’est agi au cours de ces cinq jours de travaux de faire le bilan technique et financier des activités et des financements de 2023 par axe stratégique ainsi que le suivi des indicateurs du PSDEBS, d’apprécier l’ensemble des résultats obtenus et formuler des orientations pour la mise en œuvre efficiente du PSDEBS.
Selon le ministre, la mission conjointe de suivi est un cadre important pour le ministère en charge de l’éducation nationale.
« Cette mission qui a réuni l’ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de l’éducation, le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les associations et les syndicats, a permis de faire le point de mise en œuvre de cette stratégie, d’échanger sur les préoccupations et de faire des projection pour l’avenir », a-t-il souligné.
Le ministre Jacques Sosthène Dingara s’est réjoui de la tenue de cette mission et des résultats engrangés.
« Nous nous félicitons du fait que tous les acteurs restent debout malgré la situation pour que l’éducation soient dispensée à tous les enfants », a-t-il indiqué.
Pour le secrétaire permanent du PSDEBS, Bonaventure Segda, au-delà des résultats intéressants qui ont été engrangés, les principaux défis du système éducatif ont fait l’objet d’examen au cours de cette mission de suivi.
Ainsi, pour contribuer à relever le défi et pour améliorer la performance du système éducatif national, un certain nombre de recommandations ont été formulées.
Il s’agit, a dit Bonaventure Segda, de réintégrer plus d’enfants et d’élèves déplacés internes dans le système éducatif.
« Aussi il a été recommandé d’améliorer la communication autour de la mise en œuvre de la politique sous sectoriel et d’améliorer l’absorption des ressources financières qui sont allouées à l’éducation », a mentionné le secrétaire permanent du PSDEBS.
A l’écouter, d’autres réflexions ont également été menées pour voir comment assurer un meilleur suivi des élèves qui sont affectés par l’insécurité dans les établissements privés d’enseignement.
Quant à la Cheffe de file des Partenaires techniques et financiers (PTF), Céleste Staley, elle a salué la qualité des résultats atteints et réaffirmé l’engagement des PTF à accompagner le Burkina Faso dans le secteur de l’éducation.
« Nous sommes satisfait des résultats. Etant PTF, nous allons accompagner le ministère de l’éducation à mettre en œuvre les recommandations pour assurer que chaque enfant du Burkina Faso puisse avoir accès à une éducation de qualité », a-t-elle laissé entendre.
Agence d’information du Burkina
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