" Nous avons pris le chemin du non retour", avait lancé le président malien, le colonel Assimi Goïta lors de son séjour le 25 juin dernier à Ouagadougou. Pour ceux que cette déclaration laissaient encore sceptiques, le premier sommet des chefs d’Etat des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) qui s’est tenu du 5 au 6 juillet 2024 à Niamey, au Niger, devraient définitivement les rassurer.
Les chefs d’Etat du Burkina, le Capitaine Ibrahim Traoré, du Mali, le Colonel Assimi Goïta et du Niger, le Général de brigade, Abdourahamane Tiani ont en effet adopté le traité portant création de la Confédération des "Alliance des Etats du Sahel" (AES), un regroupement fondé sur les principes de la souveraineté et l’intégrité territoriale des Etats, la non-agression entre les Etats membres, l’interdiction de toute mesure coercitive, la solidarité, la sauvegarde et la défense des intérêts des populations de l’espace confédéré.
Dans le communiqué final qui a sanctionné les travaux, les chefs d’Etat de la Confédération (AES) ont entre autres, "réaffirmé leur détermination à combattre et a éradiquer ensemble le terrorisme sous toutes ses formes, et la criminalité en bande organisée dans l’espace "AES", souligné "la nécessité d’une coordination de l’action diplomatique ainsi que l’importance de parler d’une seule voix" et insisté sur la nécessité " de mutualiser leurs moyens en vue de mettre en place des projets structurants et intégrateurs dans les secteurs stratégiques" comme l’agriculture, l’eau, les mines, les transports, les télécommunications, etc. Ils ont également décidé de la création dune Banque d’investissement de l’AES et la mise en place d’un fonds de stabilisation.
Afin de mieux faire connaitre les objectifs de la Confédération, les chefs d’Etat ont insisté sur la nécessité de mettre en place une stratégie de communication pour une information saine des populations à travers l’utilisation des langues nationales dans les médias publics et privés.
Ils ont aussi décidé d’instituer une présidence tournante de l’a Confédération d’un an et le premier mandat a été confié au président malien Assimi Goïta.
Ci-contre le communiqué final qui a sanctionné le premier sommet des chefs d’Etat de l’AES

Kaceto.net


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