Message de l’Union pour la renaissance/ Parti sankariste (UNIR/PS) à l’occasion du 21 décembre, date anniversaire de la naissance de Thomas Sankara et du parti

Le 21 décembre 1949, naissait Noël Isidore Thomas Sankara. L’homme qui aurait pu fêter ses 70 ans aujourd’hui, allait très vite s’avérer être une icône qui a marqué de ses empreintes la gouvernance politique, économique, sociale et culturelle du Burkina Faso et de l’Afrique toute entière.
En effet, Thomas Sankara, le héros burkinabè, s’est illustré dans la défense et la protection des intérêts des peuples pour leur développement endogène, leur liberté et leur dignité.
Le 21 décembre 2000, comme par hasard, l’Union pour la renaissance/ Parti sankariste (UNIR/PS) voyait officiellement le jour par sa reconnaissance légale.
19 ans après, l’UNIR/PS a un devoir de mémoire et voudrait tout en saluant la mémoire de l’homme du 4 Août 1983, rappeler que notre parti, continuateur de l’œuvre du Président Thomas Sankara s’inscrira toujours dans la lutte pour une véritable alternative sankariste.
Ce combat permanent requiert de tous les militants que nous nous pénétrions de la vie et du combat de l’homme dont nous revendiquons l’héritage.
Dans un monde de domination impérialiste dont le terrorisme est l’une des manifestations, il est clair que le sankarisme d’une manière particulière et le socialisme de façon générale ne peuvent triompher sans une véritable unité des progressistes.
On ne le dira jamais assez, mais l’unité de la Gauche est plus qu’impérieuse pour apporter une réponse politique et économique à la crise qui frappe nos pays.

Si la crise en Libye a eu pour entre, autres conséquences l’invasion terroriste des pays du G5 Sahel avec une tentative de partition du Mali et d’annexions de certains pays, le rôle que joue particulièrement la France mérite d’être clarifié.
C’est pourquoi, en ce jour anniversaire du Président Thomas Sankara, l’UNIR/PS voudrait exhorter les chefs d’Etats africains à s’inspirer du courage politique et du combat de l’homme pour libérer définitivement l’Afrique du joug de la dénomination et de l’exploitation.
« L’esclave qui ne se bat pas pour se défaire de ses chaines, ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort ».

Avec le peuple, victoire !

Fait à Ouagadougou, le 21 décembre 2019

Le Président
Me Bénéwendé Stanislas Sankara