Manifestement, l’ancienne médiateur du Faso Saran Sérémé Séré en veut à certains de ses ex-camarades de la majorité présidentielle à qui elle reproche une légèreté de comportement dans un contexte national pourtant très préoccupant.

Dans une Adresse à la Nation le 25 novembre après 23h, heure choisie pour marquer l’urgence, l’importance de la situation au delà de sa solennité, traduire une insomnie face à la délicatesse de la situation, le locataire de Kossyam sort amaigris, fragilisé, humble mais ferme à souhait, afin d’affirmer au Peuple qui lui a accordé sa confiance, ce bout de phrase "j’ai compris" et énoncer une série de mesures à adopter et appliquer pour sauver la mère patrie.
Hélas !!!...
A peine le Sursis conditionnel accordé dans l’attente d’adoption et d’application de mesures idoines et appropriées, nous voyons des tortues rampantes qui avaient rentrées leurs têtes, des autruches (oiseaux qui ne peuvent s’envoler) qui avaient cachées leurs têtes dans le sable croyant se cacher, des caméléons qui avaient arrêté leur dandinement frénétique pour s’adapter à la couleur du moment, des saprophytes hyènes aux dent crochus, aux appétits voraces et des pernicieux puantes qui s’étaient aplatis et effacés pour se faire oublier, qui sortent s’épancher dans des tirades, boutades et diatribes dithyrambiques
Aie, Aie, Aie,
Vous vous souviendrez que les achats de conscience de minables individus ne sont que des pansements circonstanciés face au désespoir ambiant, n’éteignent pas une crise, n’effacent pas les douleurs, mais seul l’humilité développée et l’espoir suscité par la matérialisation des promesses du message du président en actes forts ont accordé ce sursis national.
La politique de "ôte toi pour que je m’y mette" est plus à craindre à l’interne, entre ceux qui sont reconnus traîtres depuis les mouvements scolaires et estudiantins dans l’objectif de se cramponner aux zones de conforts acquises ou entrevues, au détriment de l’intérêt supérieur de la nation, qu’à l’externe avec les personnes habituées aux sacrifices personnels pour le bien-être général.
La politique politicienne a effectivement la mémoire courte, sinon elle se souviendra que certains esprits nobles ont refusé de prendre le pouvoir dans la rue malgré la pression et les menaces populaires.
A l’inverse des opportunistes notoires qui ne savent que s’engluer dans leurs turpitudes mais pousser l’aveugle perché dans le canyon et les accompagnants droit dans le mur.
Nous entrevous les pièges à distance alors arrêtez de nous les envoyer. Je reste républicaine et mène une lutte dans le respect des fondamentaux et normes établis.
Au delà des arrogances et des indécentes, par des critiques objectives dans le respect mutuel et sans complaisance aucune, en étant une force de propositions, le Burkina Faso relèvera les défis et sortira de la spirale de l’insécurité et de l’effondrement.
Arrêtez donc d’étaler vos platitudes malgré vos ambitions et égo surdimensionnés.
Que la sagesse nous guide. Le tigre ne proclame pas sa "tigritude", le patriotisme est un acte et non des discours creux. Quelle fierté éprouve t-on à insulter des "candidats malheureux " si après avoir gagner aux élections, on entraîne sous votre gouvernance le pays dans le chaos. Un peu de décence.
Le Président lui même semble en être visiblement marqué et cela est en son honneur, quand certains se vautrent dans des âneries. Qui est donc l’âne qui chute ????
Force et victoire à nos FDS, VDP et courage aux PDI.
Que Dieu bénisse et veille davantage sur le Burkina Faso>>

Mme Saran SEREME SERE