Une attaque a fait avant-hier mardi, au moins six morts dont cinq rangers et un soldat béninois dans la partie nord du Bénin notamment entre la frontière du Niger et du Burkina, rapporte l’AFP.

Selon l’agence France presse (AFP), une équipe de rangers béninois a été prise en embuscade, mardi, alors qu’elle était en patrouille dans le parc national W qui se situe à proximité de la frontière entre le Burkina Faso et le Niger.

De l’avis de l’Organisation non gouvernementale (ONG), African Parks, le bilan provisoire fait était de six morts, dont cinq rangers et un soldat et d’une dizaine de blessés.

La même source note que la piste djihadiste est privilégiée dans cette nouvelle attaque meurtrière perpétrée par des hommes armés non identifiés (HANI).

Elle a par ailleurs précisé qu’en mai 2017, le gouvernement béninois avait confié la gestion et une partie de la sécurisation de la Pendjari et du parc W à l’ONG African Parks.

L’organisation dit être également en étroite collaboration avec les autorités du Bénin pour la sécurité dans la région.

A la croire, des renforts militaires et des gardes forestiers supplémentaires ont été déployés dans la zone après l’embuscade pour sécuriser les lieux.

Depuis 2019, après le meurtre d’un guide béninois et l’enlèvement de deux français qui seront libérés quelques mois plus tard lors d’une opération militaire au Burkina, la situation sécuritaire dans cette région frontière s’est fortement dégradée.

Entre le 30 novembre 2021 et le 6 janvier 2022, le Bénin a essuyé au moins, trois attaques djihadistes meurtrières ciblant l’armée dans la région nord du pays.

AIB